[NBA] Infos diverses

[N.Y Knicks] Marbury, plus grave que prévu ?

Blessé à la cheville, Stephon Marbury pourrait être absent jusqu'à la fin de la saison selon la presse américaine. Les examens passés récemment par le meneur des New York Knicks, indisponible depuis plus de deux semaines, se sont en effet révélésd plus que pessimistes. Déjà mécontent de ne pas être dans le cinq majeur en début de saison, puis absent des parquets suite au décès de son père, le quatrième joueur le mieux payé de la Ligue connaît décidémment une saison noire.

15/02/2008 08:56
Basket - NBA - Bryant touché à un doigt
Touché au petit doigt de la main droite, sa main forte, depuis une dizaine de jours, Kobe Bryant a aggravé sa blessure mercredi et souffre maintenant d'une déchirure complète d'un ligament. Cela ne l'empêche pas de jouer et le staff médical des Los Angeles Lakers envisage deux scénarios. Le premier : opérer le deuxième scoreur de la Ligue (28 points/match), ce qui l'arrêterait pendant six semaines environ. Le second : repousser l'intervention chirurgicale à la fin de saison et... prier que ça n'empire pas, un choix qui a la préférence de "KB24".

«Mon idée actuelle est de soigner mon doigt avec des soins et du repos pendant plusieurs jours. Et j'espère que je pourrai continuer à jouer à un haut niveau après», a expliqué Bryant jeudi. Première conséquence, il ne prendra pas part, samedi, au très relevé concours de tirs à trois points du All Star Week-end. Dirk Nowitzki prend sa place au côté, notamment, de Steve Nash, de l'ancien double vainqueur Predrag Stojakovic et du tenant du titre Jason Kapono. En revanche, et c'est une surprise, sa participation au All Star Game n'est pas remise en cause à ce jour.


www.lequipe.fr

Un grand merci pour les compos et la vidéo !!! l'ouest devrait encore s'imposer cette année je pense ... cote de 3.55 pour l'Est !!!

P.S: je sais toujours pas comment poster une image ....

Il y a du beau monde... 8)
Vivement Dimanche.

PS: Pour poster une image, tu cliques sur le petit icône (7ème en partant de la gauche, représentant un arbre je crois) et tu colles le lien de ton image dans la petite barre qui s'ouvre.
Ou sinon, tu tapes dans ton message

Merci :) en fait c'est le lien de l'image que j'arrivais pas a trouver ... mais bon il suffit de faire clic droit puis "propriétés" et c'est bon :)

Fin de saison pour Yao Ming !

Enorme coup dur pour les Rockets qui devront se passer des services de Yao Ming pour le reste de la saison, en raison d’une fracture de fatigue au pied gauche.

Revenus en très bonne place dans la Conférence Ouest avec une série, en cours, de 12 victoires consécutives, les Rockets ont appris une très mauvaise nouvelle ce mardi. Elément majeur de la bonne passe de Houston, Yao Ming sera écarté pour le reste de la saison. Le pivot chinois souffre d’une fracture de fatigue au pied gauche.

Mikaa a écrit:

P.S: je sais toujours pas comment poster une image ....

http://sportpronos.forums-actifs.com/la-buvette-f10/poster-une-image-heberge-t1029.htm#4622


pensez à
Redimensionner l'image 800 px de largeur (pour les forums) :)

1/2 Finale de la Conf' West : Lakers 2 - Spurs 0



Humiliés vendredi comme ils ne l'avaient plus été depuis le match 4 de la finale 2005 à Detroit (101-71), les Spurs doivent retrouver au plus vite un peu de jus sous peine de passer à la trappe devant les pétulants Lakers de Kobe Bryant. Retrouvez les réactions et les coulisses du match 2 avec notre envoyé spécial à Los Angeles.

KOBE MET LES MONTRES A L'HEURE
Pour remercier ses coéquipiers de la belle saison des Lakers et fêter dignement son premier titre de MVP, Kobe Bryant a acheté une montré Jaeger-LeCoultre à chacun d'entre eux. Valeur de l'objet ? 9 800 dollars... «Elle est pas mal, mais elle n'est pas aussi classe que la mienne», précisait avec fierté Didier Mbenga, le pivot belge des Lakers et accroc aux montres, en arborant une montre avec des petits diamants glissant autour du cadran. Valeur de son bijou ? Dans les 60 000 dollars...

TONY PARKER : «BRAVO AUX LAKERS»
«Ils ont joué un grand match. C'est tout. J'ai eu l'impression qu'ils mettaient tous leurs tirs. Quant à nous, on n'a jamais trouvé notre rythme. Les Lakers défendent bien, ils m'empêchent de pénétrer, pareil avec Manu. Bravo aux Lakers. Mais on doit jouer mieux. Espérons que retourner à la maison nous aidera.»

POPOVICH : «ON DOIT MIEUX JOUER»
«On a discuté de la possibilité de ne pas faire jouer Manu Ginobili ce soir pour le reposer. Je l'aurais d'ailleurs bien sorti un plus tôt en seconde mi-temps, mais il a commis une erreur avec deux bonnes actions d'affilée (sourire). J'ai même cru qu'on allait connaître une bonne période... Sinon, la fin du deuxième quart-temps nous a fait mal avec ce 9-0. Manquer d'énergie a eu un effet, mais pas autant que le bon jeu des Lakers. C'est simple, si on veut s'en sortir, on doit mieux jouer. On doit tout simplement avoir plus de joueurs qui jouent mieux.»

GINOBILI MECONNAISSABLE
Les fans des Spurs font réellement brûler des cierges à son effigie, Gregg Popovich l'a repositionné dans un rôle de 6ème homme, mais rien n'y fait. "El Contusion" n'a jamais autant mérité son surnom. En délicatesse avec un doigt, et plus encore sa cheville gauche, l'Argentin des Spurs a de nouveau souffert le martyr avec 7 points (2/8 aux tirs) en 23 minutes, après ses 10 points (3/13) du match 1. «Pourtant, je me sentais mieux aujourd'hui qu'il y a deux jours... Non, je ne savais pas que Pop avait envisagé de me mettre au repos. Je n'aurais pas pu accepter. Je sais que j'ai été lamentable, mais je peux jouer mieux.»

MAHINIMI RONGE SON FREIN
Assis derrière le banc des Spurs, l'autre Français des champions en titre n'a que peu de chance, hormis catastrophe humanitaire, de jouer dans ces play-offs. Même avec la grande fatigue de San Antonio. Mais à 21 ans, le futur s'annonce somptueux pour le rookie des Spurs (28e choix de la draft 2005), auteur cette saison de 17,1 points, 8,2 rebonds et 1,7 contre de moyenne et même de 18,2 points, 10,7 rebonds et 3,5 contres en play-offs avec les Austin Toros, finalistes de la D-League. «Je suis meilleur que l'an dernier. J'ai beaucoup progressé mentalement, dans mon approche et ma compréhension du jeu. La répétition des matches, les responsabilités qui sont les miennes ici, t'obligent à te progresser. Et puis ici, on te donne le temps de te développer. Si j'étais resté en France, je n'aurais pas progressé autant.» La suite ? Un été chargé, à coup sûr. Mais peut-être pas en Bleu. «Michel Gomez aimerait me voir avec l'équipe de France en juillet. Mais j'imagine que les Spurs me veulent en Summer League. Et bien sûr, c'est à la même époque. On va voir...»

La Loi du Texas


Kobe Bryant et ses partenaires ont subis la loi des Spurs

Dos au mur en finale de Conférence, les Spurs ont dominé les Lakers (103-84) et ne sont plus menés que deux victoires à une. Discret jusque là dans la série, Manu Ginobili s’est réveillé.

14. Comme le nombre d’équipes qualifiées après deux défaites lors des deux premiers matches d'une série de Play-offs NBA. 14, dont les Spurs qui connaissaient donc la recette pour stopper l’élan des Lakers, vainqueurs des deux premiers duels de cette finale de la Conférence Ouest au Staples Center. Déjà dos au mur puisqu’aucune équipe n’a jamais réussi à se qualifier en étant menée 3-0, les champions en titre ont réagi en s’imposant (103-84) au AT&T Center et restent invaincus chez eux en Play-offs (7 victoires). Et personne n’était mieux placé que Manu Ginobili, au fond du trou en Californie (8,5 points de moyenne à 24% de réussite), pour relancer la machine texane. Après un début de match dominé par les Lakers (8-15), l’Argentin volant sortait du banc et enchaînait 8 points pour mettre les Spurs sur les rails (21-24 à l’issue du premier quart-temps). Chaud bouillant, El Manu enfilait les paniers à trois points comme des perles (5/7 dans l’exercice) et les Lakers prenaient un éclat avant la pause (49-39) malgré tous les efforts de Kobe Bryant (30 points, 5 rebonds).

Au retour des vestiaires, la donne ne changeait pas. Duncan réalisait un chantier sous le cercle (22 points, 21 rebonds, 5 passes) et étouffait Gasol (15 points, 5 rebonds) et Odom (7 points à 2/11 au shoot, 11 rebonds). Après avoir pilonné la raquette à grands coups de pénétration en première mi-temps, Tony Parker (20 points à 9/15 au tir, 5 passes) remportait haut la main son duel avec Derek Fisher (2 points, 3 rebonds). Le confortable matelas des Spurs se gonflait de quelques plumes supplémentaires dans le 3e quart-temps (69-57) et les Lakers, qui avaient corrigé les Texans vendredi (101-71), allaient boire le calice jusqu'à la lie sous les coups de Ginobili (30 points au final) et de ses compères du Big Three. «J’ai été médiocre lors des deux premiers matches. Ce n’était pas moi. Ce soir, j’ai rentré mes premiers tirs et tout s’est bien passé», analysait le meilleur marqueur des Spurs en saison régulière (19,5 points). Revenus à deux victoires à une, Ginobili et ses partenaires tenteront d’égaliser mardi avant de retourner à Los Angeles jeudi.


Boston sait aussi voyager


Le "Big three" a répondu présent sur le parquet des Pistons

Battu chez lui lors du Game 2, Boston a pris sa revanche en l’emportant au Palace d’Auburn Hills (80-94) et reprend l’avantage dans la série.

Pas vraiment sereins jusque-là sur la route des Play-offs dès qu’il fallait quitter Boston, les Celtics savaient leur mission délicate dans le Michigan. Detroit, vainqueur du Game 2 dans le Massachusetts (97-103), avait en effet mis un coup derrière la tête de Garnett et consorts. Mais malgré la pression, les Celtics n’avaient cessé de répéter qu’ils pouvaient l’emporter n’importe où. Restait à le démontrer sur le parquet. Preuve en était en tous cas donnée dès les premières minutes puisque Boston infligeait dans les 3 premières minutes un 0-11, avec cinq joueurs à la marque (Pierce, Perkins, Garnett, Rondo, Allen) ! Il fallait un layup de Rasheed Wallace (12 points, 8 rebonds) pour enfin lancer le match des Pistons. Mais après avoir à son tour infligé un 13-0 à son rival, Detroit, décidément branché sur courant alternatif, connaissait un deuxième trou d’air pour finir ce premier quart sur… un nouveau 0-10 encaissé (17-25) ! Ce match tournait d’ailleurs sur ce mode cyclique, puisqu’avec l’inspiration de Paul Pierce (11 points, 4 rebonds), Boston prenait ses aises avant la pause sur un humiliant 3-16 qui laissait présager du pire côté Detroit, auteur de sa plus mauvaise première moitié de match des Play-offs (32-50). Avec 18 points d’avance à la pause, on pensait les Celtics alors à l’abri d’un retour.

Surtout que Doc Rivers avait parfaitement fait tourner son monde. Ainsi, les 9 joueurs utilisés par le coach de Boston avaient au moins scoré 2 points durant les deux premiers quart-temps. Et si un temps, Detroit parvenait à revenir à -13 avec Richard Hamilton (26 points) à la baguette, c’était sans compter sur un nouveau sursaut d’orgueil des Celtics, qui reprenaient leur avance (55-73). La messe était-elle dite ? Oui, car Detroit avait beau s’employer avec Chauncey Billups (6 points, 4 passes) et le rookie Rodney Stuckey (17 points, 4 passes, 4 interceptions) pour réduire l’avance des visiteurs du soir à +9 (78-87) à 3 minutes du buzzer (le plus petit écart du match depuis le premier quart-temps), le sort de la rencontre était scellé par Kevin Garnett qui marquait ses ultimes points du match (22 en tout, 13 rebonds) pour redonner l’avantage dans cette finale à Boston (80-94). «Je crois que mes garçons ont assumé le fait que nous pouvions gagner à l’extérieur», commentait sobrement Doc Rivers. «La défaite lors du Game 2 nous a en fait revigorés», expliquait pour sa part Paul Pierce (11 points, 4 rebonds). C’est désormais à Detroit de puiser dans cette défaite à domicile la force de rebondir dans le Game 4, programmé lundi toujours au Palace.

Les Lakers s’envolent



Vainqueurs à San Antonio (91-93) mardi, les Lakers ne sont plus qu’à une petite victoire des Finales NBA. Les Spurs devront sortir le grand jeu à L.A.

«Si j’étais arbitre, jamais je n’aurais sifflé sur cette action.» Gregg Popovich était clair après la rencontre. Si les Spurs se sont inclinés (91-93) mardi face aux Lakers, ce n’est pas à cause d’une faute d’arbitrage sur l’ultime tentative de Brent Barry au AT&T Center. Le talent des Californiens leur a suffi pour mettre fin à l’invincibilité à la maison des champions en titre en Play-offs et se rapprocher grandement des Finales NBA. Emmenés par un Kobe Bryant taille MVP (28 points, 10 rebonds), bien épaulé par ses lieutenants Odom (16 points, 9 rebonds), Radmanovic (11 points, 6 rebonds) et Gasol (10 points, 10 rebonds, 6 passes), les Lakers ont aussi profité d’un Big Three encore une fois bien déséquilibré. Si Tony Parker (23 points, 9 passes) et surtout Tim Duncan (29 points, 17 rebonds) ont parfaitement tenu leur rôle, Manu Ginobili s’est crashé (7 points à 2/8 au tir, 6 passes). L’Argentin est bien le baromètre des Spurs dans ces Play-offs.

Cueilli à froid (8-22) par les visiteurs et un Kobe Bryant déjà dans le coup (8 points), San Antonio limitait la casse dans le premier quart-temps (23-28) mais ne parvenait pas à combler son retard. Radmanovic, Gasol et Walton imitaient Kobe pour permettre aux Lakers de conserver les commandes à la pause (47-53). Heureusement pour eux, les Spurs possèdent en Tim Duncan une formidable machine de guerre. The Big Fundamental, comme aime le surnommer Shaquille O’Neal, se démenait dans la raquette pour garder le navire texan à flot. Parker faisait lui aussi l’effort et parvenait à égaliser (65-65). Mais alors que les champions dégoupillaient à trois points (7/24), Vujacic, lui, ne manquait pas la mire et les Lakers entamaient la dernière période avec sept longueurs d’avance (70-77). A force d’arroser (12 tentatives à trois points pour 5 tirs rentrés), Barry redonnait espoir aux Spurs (77-79). Odom se chargeait de calmer la salle avec un and one bien senti (79-86). Enfin dans le coup, Ginobili ramenait son équipe à quatre longueurs (89-93) avant que Tony Parker ne réduise l’écart à deux unités (91-93). Mais Barry, bien gêné par Fisher, manquait le tir de la crucifixion au buzzer. A une défaite de l’élimination, Parker et sa bande devront s’imposer deux fois à L.A pour ne pas entretenir la malédiction des années paires. Et ce, dès jeudi.

Boston touche au but

Emmenés par un duo Garnett-Allen au top, les Celtics ont dominé pour la 3e fois les Pistons (106-102) mercredi. Detroit devra être fort pour priver Boston des Finales NBA.

Boston s’en rapproche. Plus qu’une victoire, vendredi dans le Michigan ou dimanche dans le Massachussetts, et les Celtics rejoindront les Finales NBA, 21 ans après leurs glorieux aînés Larry Bird, Robert Parish et Kevin McHale. Le Big Three version eighties pourra alors être fier de son cadet, composé de Kevin Garnett, Paul Pierce et Ray Allen. Mercredi soir, le trio a été à la hauteur en marquant 78 des 106 points de Boston, vainqueur pour la 3e fois des Pistons (103-102) en finale de la Conférence Est. Moins brillant que ses deux compères en Play-offs, Allen a sorti le match qu’il fallait au bon moment avec 29 points (5/6 à trois points). Kevin Garnett a terminé meilleur scoreur (33 points, plus 7 rebonds) et Paul Pierce était dans le rythme (16 points, 6 passes, 5 rebonds) pour retrouver le chemin de la victoire au TD Banknorth Garden, une semaine après avoir chuté pour la première en Play-offs à la maison face à ces mêmes Pistons. A égalité (2-2) avec Detroit avant d’entrer sur son parquet, Boston connaissait l’importance du game 5 avant de repartir pour le Palace d’Auburn Hills. «Nous étions dos au mur si nous perdions», reconnaissait Garnett après la rencontre. Désormais, ce sont les Pistons qui sont sous pression. Dans pareille situation (mené 3-2) à six reprises par le passé, le champion 2004 est passé à la trappe cinq fois dont la dernière l’an dernier face à Cleveland.

Mercredi, Detroit n’a rien lâché mais les Celtics n’ont pas craqué. Accrochés après les 12 premières minutes (23-23), les Vert et Blanc creusaient un premier écart (52-46) grâce au Big Three mais aussi aux bons soldats Kendrick Perkins (18 points, 16 rebonds) et Rajon Rondo (7 points, 13 passes, 6 rebonds). Totalement dominés aux rebonds (42-25), les Pistons buvaient la tasse au retour des vestiaires malgré toute la bonne volonté de Chauncey Billups (26 points, 6 passes, 5 rebonds) et Rip Hamilton (25 points, 6 passes, 4 rebonds). Mené de 13 longueurs à l’entame du dernier quart-temps, Detroit gardait le moral. Wallace (18 points à 6/9 à trois points), Hamilton et Billups arrosaient à trois points avec réussite puisque les Pistons revenaient à quatre unités (92-88). Stuckey (13 points) faisait même passer un frisson dans le dos des fans des Celtics en plantant une nouvelle banderille (100-99) mais Allen, d’un jump shot et deux lancers-francs bien négociés, redonnait de l’air à Boston (104-101). Stuckey, lui, tremblait sur la ligne de réparation et Garnett se faisait une joie de plier l’affaire dans le même exercice (106-102). Sur la sellette, Detroit est condamné à l’exploit pour jouer ses 3es Finales NBA en cinq ans.

Du classique en finale


Kevin Garnett va disputer sa première finale NBA

Les Celtics se sont qualifiés pour les finales NBA la nuit dernière en battant les Pistons à Detroit (81-89). Paul Pierce et ses coéquipiers retrouveront les Lakers pour une finale aux airs de déjà vu entre les deux franchises les plus titrées de la Ligue.

Qualifiés la veille au dépend de San Antonio, les Lakers n’ont pas attendu longtemps pour connaitre leurs adversaires en finale. Boston s’est imposé au Palace d’Auburn Hills contre les Pistons lors du match 6 de la finale de la Conférence Est (81-89). Une victoire qui a mis du temps à se dessiner et qui doit beaucoup à Paul Pierce. Le capitaine des Celtics n’avait inscrit «que» 16 points lors du match 5, laissant le scoring à un Ray Allen au shoot retrouvé (29 points) et à un Kevin Garnett monstrueux (33 points). La nuit dernière, Pierce a pris ses responsabilités et il a inscrit 27 points pour 8 rebonds. Une performance de haut vol dans un match fermé qui a mis aux prises les deux meilleures équipes de l’Est. Garnett et Allen n’étaient pas en reste avec 16 et 17 points chacun. Detroit pensait pourtant tenir le bon bout après le troisième quart-temps. Alors qu’ils étaient menés de trois points à la mi-temps (37-40), les Pistons ont mis un sévère coup d’accélérateur au retour des vestiaires en marquant quasiment autant de points en 12 minutes que lors des 24 précédentes (31-20 dans le quart, 68-60 au tableau d’affichage). Touché au coude lors du match 5, Rip Hamilton n’avait pas imaginé une seconde déclarer forfait pour cette rencontre contre les Celtics. Bien lui en a pris puisqu’il a été le deuxième scoreur de son équipe avec 21 points à 9 sur 14 à deux points, et 2 sur 4 derrière la ligne. C’est pourtant Chauncey Billups qui a été le grand monsieur côté Detroit avec 29 points, 6 rebonds, 6 passes.

La fébrilité habituelle des Celtics loin du Massachussetts et le réveil offensif des Pistons ont sans doute donné des espoirs au Palace d’arracher un match 7. C’est pourtant une troisième défaite consécutive en 6 matches à ce stade de la compétition que les joueurs de Flip Saunders ont subie. La faute à une défense en béton armé des hommes en vert, la meilleure de la post-season (87,57 points encaissés par matches). Boston n’a encaissé que 13 petits points dans le Money-time. Paul Pierce, auteur de 12 de ses 27 points dans le quatrième quart, a fait le reste (29-13). On ne peu pas dire que Sheed Wallace ait vraiment aidé les siens avec 4 petits points pour 10 rebonds. Tayshaun Prince n’a pas été plus brillant avec 10 unités et Antonio Mc Dyess n’a pas réédité sa perf du match 4 avec un total de 6 points. Idem pour le banc (11 points à eux deux pour Maxiell et Stuckley, 0 pour les autres). Les Celtics et leur Big Three ont réussi leur pari. Ils ont remporté leur deuxième match à l’extérieur (seulement) depuis le début des Play-offs et se sont qualifiés pour les finales NBA. Une première depuis 21 ans pour la franchise aux 16 titres. Une finale aux allures vintage qui fait saliver. L’opposition de style contre les Lakers, meilleure attaque des Play-offs (105 points) promet déjà. Inquiétants lors de leurs deux premiers tours contre Atlanta (4-3) et Cleveland (4-3), les Celtics semblent enfin dans le rythme, prêts à aller chercher une 17e bague de champion pour la franchise, une première pour le Big Three. «J’ai hâte d’y être, déclarait Paul Pierce tout sourire au sortir du parquet. J’ai grandi avec les exploits des Celtics. Maintenant c’est à mon tour de disputer une grande finale.» Début des hostilités dans la nuit de jeudi à vendredi au Garden.

Pierce porte les Celtics



Boston a remporté la première manche de la finale NBA (98-88) devant Los Angeles et les Celtics peuvent dire un grand merci à Paul Pierce et peut-être aussi se préparer au pire. Merci, car Pierce s'est fendu de 22 points, à 7/10 aux tirs, dont 3/4 à trois points. Dont 15 points dans une troisième période forte en émotions, avec la blessure au genou de ce même Pierce, touché par son propre coéquipier Kendrick Perkins, au grand effroi des 18 000 spectateurs...

Tel Willis Reed lors de la finale 1970 entre Knicks et Lakers, Pierce (Photo Reuters) effectuait un retour triomphal quelques minutes plus tard après un angoissant départ au vestiaire sur une chaise roulante. Même une entorse du genou droit ne pouvait pas le priver de sa première finale NBA. Sa prestation dans les minutes suivantes s'avérant capitale sur la rencontre. Le n°34 des Celtics enchaînait deux paniers à trois points pour mettre la salle en transe et donner un peu d'air à son équipe (75-71), avant d'aller souffler, non pas sur le banc, mais sur un vélo d'échauffement pour éviter de laisser son genou refroidir.

Pierce souffre désormais officiellement d'une blessure au ménisque du genou droit dont la gravité sera décidée à froid dans les prochaines heures. «Quand je suis tombé, j'ai entendu mon genou claquer, j'ai cru que j'avais déchiré quelque chose, que tout était fini, commentait-il après une seconde mi-temps statistiquement parfaite (19 points à 6/6 aux tirs, dont 3/3 à trois points). J'ai eu très mal, et même encore maintenant. Mais j'avais besoin de revenir sur le terrain pour aider l'équipe. C'est la finale, je veux jouer.»

Bryant trop perso
Dans ce maelstrom d'émotions, les Lakers perdaient leur jeu et un rythme qui leur avait donné six points d'avance à la pause (45-51), guère aidés par un Kobe Bryant apparemment décidé à écrire le dénouement à lui tout seul. La star des Lakers (24 points à 9/26 aux tirs) s'enferrait dans la défense adverse à la recherche de la fluidité perdue, entraînant son équipe vers sa chute. A 38 ans, P.J. Brown, un joueur recruté par Boston au milieu de la saison, ajoutait sa défense aux débats pour finir de faire basculer la rencontre. Dominés au rebond (46-33), les Lakers perdaient de plus leur adresse dans le dernier quart-temps (5/20) pour finalement concéder la première manche.

«Notre rythme n'était pas ce qu'on voulait, admettait Bryant. On a presque joué assez bien pour voler un match. Mais notre adresse n'était pas là. A commencer par moi. J'ai raté plein de tirs très faciles. On a deux jours pour rebondir dans le match 2.» Après 21 années d'attente à ce niveau, les retrouvailles de deux géants n'ont pas déçu. «Après la blessure de Paul, on aurait pu aisément se laisser aller, concluait l'entraîneur de Boston, Doc Rivers. Mais au lieu de ça, on a même connu une bonne période. L'équipe a refusé de paniquer et ensuite Paul est revenu.»

Pour la première fois depuis le début des play-offs, les Lakers sont donc menés au score. Pour la première fois dans l'histoire des Celtics, ceux-ci disputent une finale NBA sans la présence de Red Auerbach, le grand artisan de leurs 16 titres de champion. Décédé l'an dernier, "l'homme au cigare" n'est plus sur son siège (section 12, rangée 7, siège 1). Vu le dénouement de ce premier match, nul ne doutait à Boston de l'importance de sa présence spirituelle.

La frayeur des Celtics



Nanti d’une avance de plus de vingt points à l’entame du dernier quart-temps, Boston a vu les Lakers entamer une remontée spectaculaire qui a échoué seulement dans la dernière minute (108-102). Les Celtics comptent désormais deux victoires d’avance.

Boston a fait la moitié du chemin. La franchise du Massachusetts a remporté son deuxième succès dans les Finales NBA et a conservé un avantage du terrain extrêmement précieux quand on regarde de près les performances des Lakers au Staples Center. Les Californiens sont invaincus dans leur salle lors de ces Play-offs (8-0) et demeurent sur une série de 14 succès de rang.

Powe, le héros inattendu
Boston sait donc que son TD Banknorth Garden doit rester inviolé pour se rapprocher de la bague de champion. Les Celtics s’y sont employés lors du Game 2 qu’ils ont longtemps facilement dominé. Après un premier quart-temps équilibré (20-22), les hommes de Doc Rivers accéléraient. Héros dramatique de la première rencontre avec un retour décisif quelques minutes après avoir quitté le parquet porté par ses coéquipiers, Paul Pierce ne se ressentait plus d’aucune gêne au genou. L’ancien de Kansas (28 pts, 8 passes, 4 rbds) permettait aux Celtics de creuser un écart important avec un 34-20 sur l’ensemble du deuxième quart-temps. Bouillante, la salle explosait dans la troisième période qui consacrait un joueur inattendu. Car si le Big Three a assuré, c’est Leon Powe qui a fait basculer la rencontre. L’ailier-fort de deuxième année clôturait un 15-2 de Boston pour assurer un avantage de plus de vingt points à son équipe (83-61).

Deux points d’avance à 14’’ de la fin
En seulement 15 minutes de présence sur le parquet, Powe a inscrit pas moins de 21 points à 6 sur 7 au tir et 9 sur 13 aux lancers-francs. L’ancien de California rejoint les remplaçants illustres pour Boston lors des Finales 1984 qu’étaient Scott Wedman et Kevin McHale qui avaient inscrit chacun 26 et 23 points sur un match. Mais malgré l’apport inattendu de Powe, les Celtics n’étaient pas encore à l’abri. Kobe Bryant se libérait enfin de l’emprise défensive et insufflait un nouveau souffle à des Lakers soudainement déchaînés. Inspiré par «Black Mamba», Sasha Vujacic (8 pts) plantait un trois points puis Vladimir Radmanovic (13 pts, 10 rbds) concluait son interception par un dunk (104-100). La panique envahissait alors le TD Banknorth Garden mais aussi les Celtics. Plus personne ne semblait vouloir de la balle et Rajon Rondo (4pts, 16 passes) manquait un tir important à 44 secondes du buzzer. Deux lancers-francs de Derek Fisher (9 pts, 3 passes) plus tard, les Lakers croyaient au casse du siècle. Mais en leader, Pierce ne tremblait pas sur la ligne et assurait le break (108-102). Avec ce succès, Boston est en position de force puisque les Celtics n’ont jamais perdu une Finale NBA après avoir remporté les deux premiers matches (7-0) alors que les Lakers ne sont jamais parvenus à remonter une telle situation lors de l’ultime série.

Tour de magie verte



Les Celtics ont pris une grosse option sur le titre en s'imposant (97-91) sur le parquet des Lakers, jeudi soir à Los Angeles. La franchise de Boston mène désormais trois victoires à une dans cette finale et a l'occasion de mettre un terme au suspense dès le prochain match, dimanche, toujours en Californie.

«Gagner le quart-temps. Oubliez le score, gagnez la période.» Phil Jackson avait le conseil simple à la pause. Son équipe menait alors 58-40 et il ne restait plus qu'à gérer une seconde mi-temps pour empocher la deuxième victoire des Lakers en quatre matches. La messe était même déjà dite après le premier quart-temps, avec un incroyable score de 35-14 pour les Lakers, tout bonnement le plus gros écart après une période dans toute l'histoire des finales NBA. Tout était dit, right ? Seulement voilà, Boston n'a que faire des idées reçues et des statistiques. Cette troisième période réclamée par le Zen Master, les Lakers n'ont jamais pu la contrôler, finissant même par perdre pied (15-31) devant l'énorme volonté des Celtics. Un incroyable retournement de situation engendrée par la formidable défense des visiteurs, survoltés par l'énergie de leur Big Three (Ray Allen, 19 points-9 rebonds, Paul Pierce, 20 points, 7 passes, Kevin Garnett, 16 points, 11 rebonds) et un James Posey (18 points, 4/8 à trois points) décisif avec plusieurs paniers à trois points au timing douloureux pour les Lakers.

Devant tant d'abnégation, Kobe Bryant (17 points, 6/19 aux tirs, 10 passes) et ses coéquipiers se sont regardés dans le blanc des yeux pour n'y voir que doute et peur. La défense des Celtics était un mur inattaquable après la pause (57-33) et même Phil Jackson reconnaissait la performance après une défaite (97-91) qui place désormais Boston à un petit succès de son 17e titre de champion NBA. «Il faut saluer leur performance. Leur défense a été à la hauteur de l'événement, admettait Phil Jackson. Et on n'a pas été très bon dans l'exécution de nos systèmes. Les joueurs sont déprimés. C'est difficile, vu la tournure de la rencontre. Mais cette série n'est pas finie.» Mené de 24 points dans la seconde période, de 20 points dans la suivante, Boston n'a jamais accepté son destin. «On s'est accroché en essayant d'oublier le score. On s'est juré de ne pas lâcher et on a réalisé un comeback incroyable, résumait Paul Pierce après un énorme soupir de soulagement. Et tout a commencé avec notre défense en seconde mi-temps. Maintenant, on va essayer de finir dimanche pour la fête des pères.»

La défense intérieure des Lakers ressemble à une tranche de gruyère

Depuis le début de la finale, la défense intérieure des Lakers ressemble à une tranche de gruyère. Cela s'est encore confirmé en seconde mi-temps jeudi soir. L'attaque en triangle de L.A. étant elle étouffée, essorée, et même mise au carré par un exceptionnel effort collectif des hommes de Doc Rivers. Un entraîneur enthousiaste, même s'il avouait encore une marge de progression possible pour son équipe : «On joue des quart-temps depuis le début de la série. Je sais qu'on peut jouer mieux. Et je l'ai d'ailleurs dit aux gars après le match.»

Les Lakers ne peuvent pas arrêter les Celtics. Telle est la conclusion de ce match 4. La frustration rageuse de Sasha Vujacic, abandonné en un contre un devant Ray Allen dans les dernière secondes pour un layup trop facile de l'arrière All Star, résumait parfaitement la dramatique situation des Lakers, enfin battus dans leur salle dans ces play-offs. Au bout de ce Boulevard des Rêves Brisées, le champion de l'Ouest se retrouve désormais mené 3-1 par son confrère de l'Est. En 28 situations idoines en finale, jamais personne n'a réussi à combler un tel retard...

Les Lakers ne sont pas morts



Les Los Angeles Lakers ne sont pas encore en vacances. Vainqueur 103-98 des Celtics dimanche soir, le champion de la conférence Ouest a gagné le droit de disputer un match 6, mardi à Boston. Mais il faudra jouer avec beaucoup plus de suite dans les idées pour gravir cette montagne. Car une fois de plus, Kobe Bryant et ses coéquipiers se sont avérés incapables d'étouffer un adversaire à nouveau endormi en début de rencontre.

Après leur effroyable effondrement du match précédent, les Lakers ont une fois encore frôlé la crise de nerf en laissant les Celtics combler un retard de 19 points construit dans la première période (39-22) derrière un Kobe Bryant de feu, auteur de 15 de ses 25 points (8/21 aux tirs, 7 rebonds, 4 passes, 5 interceptions, 6 balles perdues) lors du quart-temps. L'affaire était bien partie, mais seulement, comme trop souvent dans cette finale, la défense des Lakers a continué d'alterner le meilleur et le pire. Une situation frisant la catastrophe vu la facilité avec laquelle Paul Pierce (38 points à 10/22 aux tirs, 8 rebonds, 6 passes) se promenait dans la défense adverse, donnant naissance à une dernière période nerveusement épuisante pour les fans des Lakers.

Auteur de 10 lancer-francs dans ce dernier quart-temps (record NBA), Pierce était toutefois coupable de la perte de balle du match, poussé à la faute par Kobe Bryant à 37 secondes de la fin pour un dunk en solitaire du n°24 des Lakers, synonyme d'écart décisif dans ce match 5. «On doit jouer mieux. Mais on peut gagner à l'extérieur, assurait Bryant en se projetant déjà vers la suite de la série. On l'a déjà fait. A nous de réussir à mieux shooter dans leur salle, car on a vraiment été mauvais jusque là.»

Les Celtics restent favoris
A lui tout seul, Paul Pierce avait pratiquement mis un terme à la saison NBA et décroché le 17e titre de son histoire. Ray Allen (16 points, 4/13 aux tirs) et Kevin Garnett (13 points, 14 rebonds) étant loin d'être aussi impliqués offensivement. Difficile d'imaginer que les Celtics puissent connaître le même souci deux soirs de suite. Surtout dans leur antre. Mais Phil Jackson peut bien pousser un début de soupir de soulagement après avoir retrouvé Pau Gasol (19 points, 13 rebonds, 6 passes) et un Lamar Odom enfin à son véritable niveau avec 20 points, 11 rebonds et 4 contres. «J'ai eu du mal à être constant depuis le début de la finale car je suis sur le banc à cause des fautes, assurait l'ailier multicarte des Lakers après sa belle production. Pas ce soir.»

Le mal est plus aigu qu'un simple coup de sifflet. Régulièrement dominés dans la raquette par les Celtics, Odom et Gasol avaient enfin fait front, offrant aux Lakers un peu de fierté après le camouflet du match 4. «Nous avons joué en étant agressifs, résumait l'entraîneur des Lakers. Nous avons joué dur. Pas toujours avec notre tête, mais dur.» La suite sera beaucoup plus ardue. Car c'est désormais à Boston que les Lakers tenteront de prolonger l'aventure. Même si aucune équipe n'a encore jamais surmonté un handicap de 3 à 1 en finale NBA, Phil Jackson continuait évidemment à y croire : «Beaucoup de choses peuvent arriver. Nous sommes assez jeunes et stupides pour être capables d'y arriver.»

Ca sera trés dur chez les Celtics mais dans un bon soir ils peuvent tout faire

Allez les Lakers !!!!!

Allen rejoint sa famille

L’ailier des Celtics Ray Allen a immédiatement rejoint sa famille après le Game 5 contre Los Angeles (103-98).

Ray Allen ne s'est pas attardé à Los Angeles dimanche soir après la défaite de Boston face aux Lakers (103-98). L’ailier ne s’est pas présenté en conférence de presse, rejoignant immédiatement l’un de ses enfants souffrant.

Boston était trop fort



Malgré les blessures des uns et les problèmes personnels des autres, Boston a humilié les Lakers la nuit dernière au Garden (131-92). Une victoire qui met un terme aux Finales NBA 2008 et qui offre le 17e titre de leur histoire aux Celtics.

L.A a arraché la victoire lors du match 5. Un succès qui permettait aux hommes de Phil Jackson de continuer à rêver du titre. Les Celtics n’étaient toutefois qu’à une victoire du sacre mardi soir avant le match 6. Ils pouvaient en outre compter sur le soutien inconditionnel du Garden pour remporter la 17e bague de leur riche histoire.

La défense de Boston a (encore) parlé
Combativité, intensité, fautes, irrégularités en attaque et peu de show : l’entame du match 6 des Finales NBA était à l’image du reste de la série. Première information de la soirée : Doc Rivers a aligné son 5 majeur habituel. Dézingué par une large majorité de la presse américaine, Kevin Garnett permettait à son équipe de finir le premier quart-temps avec 4 points d’avance (24-20). Dominés au rebond et dans la raquette en général, les Lakers restaient néanmoins au contact grâce à l’adresse diabolique de Kobe à trois points. Une adresse qui allait le fuir au deuxième quart-temps. La faute aux prises à deux (voire plus) dont le MVP de la saison régulière faisait systématiquement l’objet. La défense des Celtics annihilait d’ailleurs les velléités offensives de tous les Lakers. Hormis Gasol et Bryant, aucun Californien n’émargeait à plus de 5 points après les 24 premières minutes. Tel un rouleau compresseur, les locaux creusaient méthodiquement l’écart (58-35 à la pause). Le duo House-Posey faisait office de factor X avec 7 et 6 points. Garnett continuait quant à lui son show dans la peinture (17 points, 6 rebonds) et Pierce s’envolait vers le titre de MVP des Finales (10 points, 9 passes). Ray Allen n’était pas en reste malgré une absence de 10 minutes après avoir pris le doigt d’Odom dans l’œil (8 points, 2/3). Seul un exploit pouvait encore sauver les Lakers.

Boston comme à la parade
Un exploit qui n’a pas eu lieu. Intraitable en défense, Boston poursuivait sur sa lancée. L.A également… Le match 6 des Finales se transformait même en véritable correction (89-60 à la fin du 3e quart-temps). Les douze dernières minutes ne changeaient rien à l’affaire, bien au contraire. Les Celtics étaient survoltés, comme emportés par un Garden en fusion. 131-92, score final. Au terme d’un marathon de 108 matches - dont 26 en Play-offs, un record -, Boston a donc remporté son 17e titre de champion NBA. Le premier depuis 1986. Le chiffre du match 6 ? Les 19 pertes de balles de Los Angeles. A moins que cela ne soit les 48 rebonds des Celtics. Soit 19 de plus de les Lakers (29). Le banc des joueurs de Doc Rivers a également dominé celui des Californiens (39 points contre 32). Et que dire du Big Three ? KG, 26 points, 14 rebonds. Ray Allen, 26 points, 7 sur 9 à longue distance. Paul Pierce, 17 points, 10 passes. L’enfant d’Inglewood a d’ailleurs fort logiquement été élu MVP des Finales. Rajon Rondo a également apporté sa pierre à l’édifice (21 points, 8 passes, 6 interceptions). Meilleur GM de la saison, Danny Ainge a réussi son pari. Le trio Garnett-Allen-Pierce ne fait plus partie du club des stars sans titre. Groupe que Charles Barkley, Karl Malone ou Pat Ewing n’ont jamais quitté. L.A avec Bynum ? San Antonio ? Phoenix ? Detroit ? Qui pourra empêcher la machine verte de réaliser le back to back la saison prochaine ?