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pays candidats officiels à l'euro 2016

- France
- Italie
- Turquie
- Suède / Norvège

La date de dépôt des candidatures à l'organisation de l'Euro 2016 a été fixée au 15 février. L'UEFA doit choisir l'organisateur le 28 mai.

Les gouvernements suédois et norvégien ont refusé d'apporter leur concours financier à la candidature conjointe des deux pays scandinaves à l'organisation de l'Euro 2016 de football, a annoncé, mercredi 9 décembre, la Fédération suédoise de football (SvFF) dans un communiqué. "Lors d'une réunion à Oslo mercredi (...), les deux gouvernements ont annoncé qu'ils n'avaient pas l'intention de verser l'argent public réclamé par les municipalités pour financer les travaux d'infrastructures sportives" nécessaires à l'Euro 2016, indique la SvFF, qui regrette cette absence de "volonté politique".

"La Fédération suédoise de football attend maintenant la décision formelle du gouvernement avant de décider comment le processus devrait se poursuivre. Mais la décision rendue aujourd'hui rend la candidature impossible", souligne le communiqué

Outre le probleme que rencontre la Suede, il se murmure que l'Italie aurait aussi du mal à être candidat pour des raisons politiques. Il semblerais que le pays n'aurait pas le temps de changer ses lois pour que la constructions des stades puissent se faire.

La France se retrouverait donc favori et pratiquement sur d'organiser le tournois

bruno a écrit:

Outre le probleme que rencontre la Suede, il se murmure que l'Italie aurait aussi du mal à être candidat pour des raisons politiques. Il semblerais que le pays n'aurait pas le temps de changer ses lois pour que la constructions des stades puissent se faire.

La France se retrouverait donc favori et pratiquement sur d'organiser le tournois

Je pense pas comme toi

La FFF n'est pas assez compétent donc on part pas vraiment favoris, une grosse suprise de voir l'Italie en plein doute mais est ce la fin de leur candidature ? J'en doute ...

on voit de partout "soutenez la candidature de la france pour l'euro 2016". Ils nous demandent de cliquer ici ou d'acheter le t-shirt.

Franchement, ça sert à quoi? Le fait de voir que la population est derrière? Mais je crois que ce n'est pas ça qui fait la décision et en plus pour savoir si la population est derrière il y a des sondage qui coutent horriblement cher.

En gros, ça me fait bien marrer !

Opération marketing qui ne sert pas à grand chose... juste renflouer les caises au cas où on ne le décroche pas cet euro...

Cent dix kilos ! Le dossier de candidature de la France pour l'organisation de l'Euro 2016 a été remis lundi en début d'après-midi, au siège de l'UEFA, à Nyons : 990 pages, tout en anglais, à vingt exemplaires, sans oublier les documents annexes, contrats et garanties... Il a fallu une large cantine métallique pour transporter les réponses de la FFF au très détaillé cahier des charges de l'UEFA. Un travail de bénédictin porté par Jacques Lambert, le directeur général, pour lequel ce jour marque le début d'un «round capital» jusqu'au verdict du 28 mai, dans trois mois et demi. Une période pendant laquelle les responsables du football français vont prendre leur baton de pélerin pour convaincre ceux qui choisiront le pays hôte de l'épreuve continentale.
«Avec Jean-Pierre Escalettes (président de la FFF), Frédéric Thiriez (président de la LFP), Gérard Houllier (DTN), Lilian Thuram et peut-être d'autres, nous allons faire le tour des 13 membres du Comité exécutif de l'UEFA appelés à voter pour leur présenter notre dossier (...) et leur démontrer que leur seule décision possible le 28 mai est de voter pour nous», a détaillé Jacques Lambert, qui a déjà l'expérience de la Coupe du monde 98. Dans la course à l'Euro, la France a pour rivaux la Turquie et l'Italie. «On a en face de nous deux dossiers de qualité mais on va défendre notre candidature et nos arguments sans trop nous préoccuper du contenu et de la qualité des dossiers de nos concurrents. On n'est pas dans une compétition facile mais on y va pour gagner.»

Les points forts du dossier tricolore ? «Il y a l'effort fait sur la rénovation des stades. En six ans, ce sont quatre stades entièrement neufs, à Lyon, Bordeaux, Lille et Nice, qui doivent sortir de terre, plus la rénovation profonde de sept autres stades. La France n'a, après les stades, aucun investissement massif à entreprendre pour mettre ses infrastructures publiques ou privées au niveau exigé par l'UEFA. C'est une candidature qui, en outre, rassemble l'ensemble du pays, nous avons derrière nous l'ensemble des autorités politiques.» Jacques Lambert assure ne pas s'inquiéter des embûches rencontrées par certains projets de stade : «Est-ce que vous connaissez un grand projet d'infrastructure nationale qui se fait sans freins, résistances ou manifestations ? Non.» (l'équipe Avec AFP)

LILLE
Région : Nord-Pas-de-Calais
Département : Nord
Ligue : Nord-Pas-de-Calais
Population (intra-muros) : 226 000 habitants
Population (agglomération) : 1 016 000 habitants
Classement national : 10ème ville de France
Site internet : www.lillemetropole.fr

Le Grand Stade de Lille Métropole Communauté Urbaine (LMCU) est un projet de stade multifonctionnel destiné à accueillir 90 événements par an, dont les matches du LOSC Lille Métropole. Il est le premier projet de stade ayant fait l’objet d’un contrat de partenariat public-privé en France, entre la Communauté Urbaine de Lille et la société Eiffage
Nom : Grand Stade de Lille Métropole
Communauté Urbaine
Catégorie UEFA : 3
Type de travaux : construction neuve
Type de stade : stade de dernière génération, il sera multifonctionnel à jauge variable (de 7 500 à 50 000 places) et disposera d’un toit rétractable. Destiné à accueillir les matches du LOSC Lille Métropole et des événements de grande dimension, il pourra également accueillir des événements culturels ou sportifs de moindre importance grâce à son Arena intégrée (la « boîte à spectacles ») se dégageant par un système de pelouse rétractable sur la moitié du terrain. Le stade se veut être un lieu de vie au quotidien et le nouveau sémaphore de la Communauté Urbaine
Capacité nette UEFA Euro 2016 :
48 003 places
Maîtrise d’ouvrage : Lille Métropole
Communauté Urbaine
Date de livraison : juillet 2012
Enveloppe budgétaire : 324 millions d’euros
Financement : partenariat public-privé
Localisation/Accessibilité : le Grand Stade de LMCU sera situé sur la commune de Villeneuve d’Ascq, sur le site de la Borne de l’Espoir en bordure des autoroutes A27 et A1, desservie par les lignes 1 et 2 du métro lillois. Le stade est situé à 9,5 km du centre-ville de Lille et de l’aéroport Lille-Lesquin
Club résident : LOSC Lille Métropole
Architectes : Valode & Pistre/Pierre Ferret
Exploitant : Elisa
Site internet :www.grandstade-lillemetropole.com

LENS
Région : Nord-Pas-de-Calais
Département : Pas-de-Calais
Ligue : Nord-Pas-de-Calais
Population (intra-muros) : 35 000 habitants
Population (agglomération) : 512 000 habitants
Classement national : 189ème ville de France
Site internet : www.villedelens.fr

Inauguré en 1934, le stade Félix-Bollaert (site de l’Euro 84) est un stade à l’anglaise aux quatre tribunes disjointes dont la configuration date de la Coupe du Monde 1998. Propriété de la Ville de Lens, le RC Lens bénéficie, depuis 1999, d’un bail emphytéotique de longue durée lui permettant de porter les projets de modernisation de l’enceinte
Nom : stade Félix-Bollaert
Catégorie UEFA : 2
Type de travaux : rénovation
Type de stade : le projet prévoit une augmentation de la capacité brute. Les tribunes Trannin et Delacourt seront modernisées, la tribune Marek-Xerces sera reconstruite et accueillera des loges spacieuses, la tribune Lepagnot sera transformée avec la construction de 3 plateaux de 2 000 m2 pouvant recevoir 4 000 places VIP. Le RC Lens pourra ainsi bénéficier d’un stade répondant aux exigences des stades modernes à proximité du site du Louvre-Lens dont l’ouverture est prévue courant 2012
Capacité nette UEFA Euro 2016 :40 113 places
Maîtrise d’ouvrage : RC Lens
Date de livraison : février 2014
Enveloppe budgétaire : 111 millions d’euros
Financement : 50% privé - 50% public
Localisation/Accessibilité : stade urbain, au carrefour de l’Europe, le site du stade Félix-Bollaert, d’une superficie totale de 10 hectares, est accessible par train (TGV, 1h de Paris et Bruxelles, 1h30 de Londres), par avion (30 mn de l’aéroport de Lesquin, 1h de l’aéroport de Bruxelles, 1h15 de Roissy), et par autoroute (A1, A26 et A21)
Club résident : Racing Club de Lens
Architectes : Pierre Ferret / Cardete & Huet
Exploitant : Bollaert Développement
Site internet : www.bollaert.fr

ST DENIS
Région : Ile-de-France
Département : Seine-Saint-Denis
Ligue : Paris-Ile-de-France
Population (intra-muros) : 138 000 habitants
Population (agglomération) : 341 000 habitants
Classement national : 24ème ville de France
Site internet : www.ville-saint-denis.fr

Clé de voûte de la candidature de la France à l’organisation de la Coupe du Monde 98, le Stade de France a été inauguré par le président Jacques Chirac, le 28 janvier 1998, à l’occasion d’un match amical France-Espagne. Après trente et un mois de travaux, la France se dotait ainsi de son premier « grand stade » conçu par les architectes Macary, Zublena, Regembal et Constantini. Outre de grands événements sportifs (Mondial 98, Mondial d’athlétisme 2003, Coupe du Monde de rugby 2007), l’enceinte, dotée de tribunes rétractables pour les compétitions d’athlétisme, accueille aussi de nombreux concerts et spectacles. Le Stade de France est le seul équipement de catégorie 1 de la candidature française. Il nécessite donc très peu de mises aux normes
Nom : Stade de France
Catégorie UEFA : 1
Type de travaux : mise aux normes
Aménagements prévus : modernisation des structures d’accès et d’accueil du public, amélioration des conditions d’accueil et de travail des médias, renouvellement et renforcement de la sécurité, améliorations techniques et innovations technologiques, investissements dans une politique globale de développement durable
Capacité nette UEFA Euro 2016 :
79 211 places
Maîtrise d’ouvrage : Consortium Stade de France
Date de livraison : 2014
Enveloppe budgétaire : 100 millions d’euros (période 2006-2016)
Financement : Consortium Stade de France
Localisation/Accessibilité : le Stade de France est situé à la périphérie Nord de Paris, dans le quartier de La Plaine Saint-Denis, futur pôle d’excellence du Grand Paris.
Il est desservi par le métro (ligne 13), le bus (7 lignes), le tramway (n°1) et le RER (B et D), les autoroutes A1 et A86. L’enceinte dyonisienne se trouve à 17 km de l’aéroport de Roissy-CDG et à 7 minutes du centre de Paris en transports en commun
Club résident : aucun
Site internet :www.stadefrance.com

PARIS
Région : Ile-de-France
Département : Paris
Ligue : Paris-Ile-de-France
Population (intra-muros) : 2 181 000 habitants
Population (agglomération) : 10 142 000 habitants
Classement national : 1ère ville et capitale de la France
Site internet : www.paris.fr

Nom : Parc des Princes
Catégorie UEFA : 2
Type de travaux : rénovation
Aménagements prévus : le projet du Parc des Princes prévoit une rénovation complète de l’enceinte avec une amélioration générale des conditions d’accueil et services aux spectateurs. A travers cette modernisation, le Parc des Princes se met aux standards internationaux
Capacité nette UEFA Euro 2016 :41 000 places
Maîtrise d’ouvrage : Mairie de Paris
Date de livraison : 2014
Enveloppe budgétaire : non définie
Financement : 100% privé
Localisation/Accessibilité : le Parc des Princes est situé à l’Ouest de Paris en bordure du périphérique. Il dispose d’une infrastructure de transports en commun très dense à travers 2 lignes de métro, plusieurs lignes de bus et un terminus de tramway à 20 minutes à pied. Le Parc des Princes est situé à 10 km de l’Hôtel de Ville de Paris
Club résident : Paris Saint-Germain
Exploitant : SESE
Site internet : www.leparcdesprinces.fr

NANCY
Région : Lorraine
Département : Meurthe-et-Moselle
Ligue : Lorraine
Population (intra-muros) : 105 000 habitants
Population (agglomération) : 331 000 habitants
Classement national : 37ème ville de France
Site internet : www.nancy.fr

Inauguré en 1913, le stade Marcel-Picot, qui accueille les matches de l’AS Nancy-Lorraine, a subi trois rénovations majeures depuis sa construction, dont la dernière date de 2002. Avec le deuxième meilleur taux moyen de remplissage à domicile de la L1, l’AS Nancy-Lorraine souhaite aujourd’hui se doter d’une enceinte agrandie et modernisée. L’Euro 2016 lui en donne l’occasion en partenariat avec la Communauté Urbaine du Grand Nancy, propriétaire du stade
Nom : stade Marcel-Picot
Catégorie UEFA : 2
Type de travaux :
rénovation-agrandissement
Aménagements prévus : la rénovation de Marcel-Picot n’est pas un simple agrandissement à travers l’ajout d’une rangée de gradins sur trois tribunes, mais un réel projet de stade moderne et multifonctionnel. Le nouveau stade Marcel-Picot disposera de tous les espaces et services adaptés pour le grand public et les clients VIP, et d’un toit rétractable permettant l’amélioration du confort et l’accueil de manifestations culturelles
Capacité nette UEFA Euro 2016 :31 420 places
Maîtrise d’ouvrage : AS Nancy-Lorraine - Communauté Urbaine du Grand Nancy
Date de livraison : fin 2012
Enveloppe budgétaire : 60 millions d’euros
Financement : 100 % privé par le biais d’un BEA
Localisation/Accessibilité : situé sur la commune de Tomblaine, à proximité de l’aéroport d’affaires de Nancy, le stade Marcel-Picot est distant de 2,6 km de la Place Stanislas, centre-ville de Nancy. Il est desservi par la ligne 1 du tramway, son site permet de disposer de superficies importantes de stationnement à proximité du stade
Club résident : Association Sportive Nancy-Lorraine
Architecte du projet : Thouveny/ Terrible

STRASBOURG
Région : Alsace
Département : Bas-Rhin
Ligue : Alsace
Population (intra-muros) : 273 000 habitants
Population (agglomération) : 440 000 habitants
Classement national : 7ème ville de France
Site internet : www.strasbourg.eu

C’est en 1914 que fut inauguré le premier stade sur le site de la Meinau. Rénové à plusieurs reprises, l’actuel stade de la Meinau date de l’Euro 1984 dont il fut un des sites hôtes. L’enceinte accueille les matches du Racing Club de Strasbourg et, plus ponctuellement, des événements autres tels que des concerts
Nom : stade de la Meinau
Catégorie UEFA : 2
Type de travaux : rénovation/reconstruction
Aménagements prévus : porté par la Communauté Urbaine et la Ville de Strasbourg, le projet de rénovation de la Meinau peut être assimilé à une reconstruction tant la tâche est de taille. La capacité d’accueil augmentera substantiellement pour être portée à 36 000 places répondant aux normes actuelles de confort et de sécurité par l’ajout d’une volée de gradins supplémentaire sur l’ensemble des quatre tribunes. En outre, des espaces nouveaux dédiés aux médias et aux programmes d’hospitalité seront créés à l’intérieur du stade, la zone technique entièrement reconfigurée
Capacité nette UEFA Euro 2016 :36 153 places
Maîtrise d’ouvrage : Communauté Urbaine de Strasbourg
Date de livraison : 2014
Enveloppe budgétaire : 160 millions d’euros
Financement : en cours de définition
Localisation/Accessibilité : la mise en service en 2011 du TGV Rhin-Rhône placera Strasbourg à la croisée de deux lignes de TGV. Le site de la Meinau (19 hectares) se trouve au coeur de l’agglomération strasbourgeoise, à 3 km du centre-ville et à 16 km de l’aéroport de Strasbourg-Entzheim. Jouxtant l’autoroute A35, le site est
accessible par 2 lignes de tram
Club résident : Racing Club de Strasbourg
Architecte : François Sauer
Site internet :http://eurofoot2016.strasbourg.eu/

LYON
Région : Rhône-Alpes
Département : Rhône
Ligue : Rhône-Alpes
Population (intra-muros) : 472 000 habitants
Population (agglomération) : 1 417 000 habitants
Classement national : 2ème ville de France
Site internet : www.lyon.fr

Appelé à succéder au stade Gerland, le Grand Stade OL et son environnement s’inscrivent dans la politique de développement de l’Est de l’agglomération lyonnaise impulsée par le Grand Lyon. Projet éco-compatible, il fait l’objet du premier partenariat signé, par l’Olympique Lyonnais, avec l’ADEME sur un stade en France
Nom : Grand Stade OL
Catégorie UEFA : 3
Type de travaux : construction neuve
Type de stade : le Grand Stade OL est au centre d’une zone de 50 hectares dédiée aux loisirs et aux sports (sportainment). Stade de dernière génération, il accueillera principalement les matches de l’Olympique Lyonnais. Le projet intègre également la construction du centre d’entraînement du club, le développement de deux hôtels et un centre de loisirs sur 40 000 m²
Capacité nette UEFA Euro 2016 :58 328 places
Maîtrise d’ouvrage : Olympique Lyonnais
Date de livraison : décembre 2013
Enveloppe budgétaire : 450 millions d’euros d’investissements privés sur OL LAND
Financement : 100 % privé
Localisation/Accessibilité : le Grand Stade OL sera situé sur la commune de Décines, sur le site du Montout à l’Est de l’agglomération lyonnaise, en bordure de la rocade Est, à 20 km du centre-ville de Lyon. L’accessibilité au stade sera assurée par l’extension des lignes de tramway T3 A et du métro, et par le développement de parkings relais à proximité du stade
Club résident : Olympique Lyonnais
Architectes : Populous/Buffi & associés
Exploitant : OL GROUPE
Site internet :www.grandstadeol.com

ST ETIENNE
Région : Rhône-Alpes
Département : Loire
Ligue : Rhône-Alpes
Population (intra-muros) : 180 000 habitants
Population (agglomération) : 379 000 habitants
Classement national : 14ème ville de France
Site internet : www.agglo-st-etienne.fr
Inauguré en 1931, le stade Geoffroy-Guichard est un stade à l’anglaise aujourd’hui formé de quatre tribunes disjointes. Connu sous le nom de « Chaudron », il fut considérablement restructuré à l’occasion de l’Euro 1984, puis de la Coupe du Monde 1998. Il accueille les matches de l’AS Saint-Etienne
Nom : stade Geoffroy-Guichard
Catégorie UEFA : 2
Type de travaux : rénovation
Aménagements prévus : le projet de modernisation du stade Geoffroy-Guichard prévoit une amélioration des conditions d’accueil et de confort des spectateurs et acteurs ainsi qu’une augmentation de la capacité d’accueil notamment par la fermeture des angles, le remplacement des toitures, la création d’espaces médias, de réceptifs supplémentaires, d’un musée et d’une rue intérieure. L’objectif affiché est de construire le stade Geoffroy-Guichard des vingt prochaines années
Capacité nette UEFA Euro 2016 :39 147 places
Maîtrise d’ouvrage : Saint-Etienne Métropole
Date de livraison : 2014
Enveloppe budgétaire : 75 millions d’euros Financement : 100% public
Localisation/Accessibilité : le stade est situé au coeur de la ville, à 2,4 km de l’hyper-centre, et à proximité de l’autoroute A72 et d’un réseau dense de transports en commun, sur un site d’une superficie totale de 13,4 hectares
Club résident : AS Saint-Etienne

BORDEAUX
Région : Aquitaine
Département : Gironde
Ligue : Aquitaine
Population (intra-muros) : 232 000 habitants
Population (agglomération) : 803 000 habitants
Classement national : 9ème ville de France
Site internet : www.bordeaux.fr
Le nouveau stade succédera à l’actuel stade Jacques Chaban-Delmas (anciennement Parc Lescure) inauguré en 1938, théâtre de la Coupe du Monde 1998, et d’une capacité de 34 500 places
Nom : Nouveau Stade de Bordeaux
Catégorie UEFA : 3
Type de travaux : construction neuve
Type de stade : stade dédié au football, destiné à accueillir 1 à 2 concerts par an et des matches de rugby
Capacité nette UEFA Euro 2016 :42 000 places
Maîtrise d’ouvrage : Ville de Bordeaux
Date de livraison : 2014
Enveloppe budgétaire : 200 millions d’euros
Financement : partenariat public-privé
Localisation/Accessibilité : le stade sera situé au Nord de la ville dans le quartier de Bordeaux-Lac à 6 km du centre-ville. Jouxtant le Parc des Expositions, le stade bénéficiera des 9 000 places de parking du site. Il sera desservi par les lignes C et B du tramway pour lesquelles des travaux d’extension sont prévus. Le site est connecté à la rocade Nord à une distance de 17 km de l’aéroport Bordeaux-Mérignac
Club résident : FC Girondins de Bordeaux

TOULOUSE
Région : Midi-Pyrénées
Département : Haute-Garonne
Ligue : Midi-Pyrénées
Population (intra-muros) : 437 000 habitants
Population (agglomération) : 850 000 habitants
Classement national : 4ème ville de France
Site internet : www.toulouse.fr
Inauguré en 1937, le Stadium Municipal de Toulouse est un stade de type vélodrome dont la piste de cyclisme a été reconvertie en gradins à l’occasion des travaux de rénovation réalisés dans le cadre du Mondial 1998. Parfois appelé « le petit Wembley » du fait de sa forme proche du mythique stade londonien, le Stadium accueille chaque saison les matches du Toulouse FC et quelques rencontres de rugby du Stade Toulousain
Nom : Stadium Municipal
Catégorie UEFA : 2
Type de travaux : modernisation
Aménagements prévus : le projet de modernisation du Stadium prévoit une mise aux normes des conditions d’accueil et de service des spectateurs et acteurs, ainsi qu’une augmentation de la capacité d’accueil
Capacité nette UEFA Euro 2016 :37 050 places
Maîtrise d’ouvrage : Ville de Toulouse
Date de livraison : mi-2014
Enveloppe budgétaire : 54 millions d’euros
Financement : 100% public (loi MOP)
Localisation/Accessibilité : le Stadium Municipal est situé sur l’île du Ramier au Sud de la ville et en bordure de la rocade Sud sur un site de 42 hectares. Il est distant de
2,5 km de la Place du Capitole et de 9 km de l’aéroport de Toulouse-Blagnac
Club résident : Toulouse Football Club
Architectes : Cardete & Huet

MARSEILLE
Région : Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département : Bouches-du-Rhône
Ligue : Méditerranée
Population (intra-muros) : 839 000 habitants
Population (agglomération) : 1 418 000 habitants
Classement national : 3ème ville de France
Site internet : www.mairie-marseille.fr
Inauguré en 1937, le Stade Vélodrome de Marseille (déjà hôte de l’Euro 84) est un ancien vélodrome dont la piste de cyclisme a été transformée en gradins à l’occasion des travaux de restructuration effectués dans le cadre de la Coupe du Monde 1998. Plus grande capacité d’accueil de L1, le Stade Vélodrome abrite chaque saison les matches de l’Olympique de Marseille et quelques autres événements tels que des rencontres de rugby ou des concerts
Nom : Stade Vélodrome
Catégorie UEFA : 2
Type de travaux : rénovation
Aménagements prévus : les travaux du Stade Vélodrome prévoient la couverture de l’ensemble des tribunes et le réaménagement des tribunes Jean Bouin et Ganay. La capacité sera portée à un minimum de 65 000 places. La nouvelle enceinte offrira des conditions optimales pour l’ensemble des publics et acteurs des matches de football, mais aussi pour l’organisation d’événements additionnels. Le nouveau Stade Vélodrome permettra ainsi une nouvelle dynamique du quartier à travers un projet urbain et immobilier d’accompagnement portant sur 20 hectares et offrant à la population une grande variété d’usages en synergie avec l’équipement sportif
Capacité nette UEFA Euro 2016 :65 000 places minimum
Maîtrise d’ouvrage : Ville de Marseille
Date de livraison : 2014
Enveloppe budgétaire : 150 millions d’euros
Financement : partenariat public-privé
Localisation/Accessibilité : stade urbain, le Stade Vélodrome est situé dans le quartier du Prado au coeur du VIIIème arrondissement de Marseille, à 2 km du Vieux-Port. Il est desservi par deux stations de la ligne 2 du métro. Le futur tunnel Prado Sud (livraison 2013) dont l’accès se situe sur le boulevard Michelet, le mettra en relation directe avec les trois grandes autoroutes de la ville : A7, A55 et A50
Club résident : Olympique de Marseille
Exploitants :Ville de Marseille + partenaire privé

NICE
Région : Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département : Alpes-Maritimes
Ligue : Méditerranée
Population (intra-muros) : 347 000 habitants
Population (agglomération) : 940 000 habitants
Classement national : 5ème ville de France
Site internet : www.nice.fr
Le Grand Stade de Nice remplacera l’actuel et vétuste stade du Ray d’une capacité de 18 696 places, où évolue l’OGC Nice. Projet hautement éco-durable, le Grand Stade de Nice sera multifonctionnel et s’intégrera dans l’Opération d’Intérêt National de la Plaine du Var
Nom : Grand Stade de Nice
Catégorie UEFA : 3
Type de travaux : construction neuve
Type de stade : stade multifonctionnel intégrant des espaces de restauration, commerces, bureaux, services et le Musée national du sport, il est destiné à accueillir les matches de l’OGC Nice, quelques concerts et une cinquantaine de petits événements par an
Capacité nette UEFA Euro 2016 :33 470 places
Maîtrise d’ouvrage : Ville de Nice
Date de livraison : juin 2013
Enveloppe budgétaire : 158 millions d’euros environ
Financement : contrat de partenariat
Localisation/Accessibilité : le stade sera situé sur le site de Saint-Isidore, dans la Plaine du Var, au Nord-Ouest de Nice, à 12 km du centre-ville. Il sera desservi par l’autoroute A8, une nouvelle voie de desserte, qui intègrera une ligne de tramway, dont la construction est prévue dans le cadre du projet d’aménagement de la Plaine du Var
Club résident : OGC Nice

Le 15 février dernier, les prétendants à l’organisation de l’Euro 2016 ont remis leur dossier de candidature respectif à l’UEFA. Après le retrait des projets gallo-écossais et suédo-norvégien, la France, l’Italie et la Turquie restent seules en lice. Aucune des trois candidatures ne suscite un enthousiasme délirant. Décision le 28 mai prochain.


France : l’outsider devenu favori

Les atouts :
Alors qu’elle partait avec le handicap de n’avoir pas été candidate pour les dernières éditions, la France a sans doute fait le meilleur parcours dans la course à la candidature.
Le projet bénéficie d’un certain impact médiatique et d’un relatif soutien populaire.
Le président de l’UEFA est français et, malgré une neutralité de façade, on devine où vont ses préférences. Reste à savoir si les 13 membres (de nationalités chypriote, anglaise, allemande, maltaise, danoise, slovaque, espagnole, israélienne, portugaise, roumaine, hollandaise, ukrainienne et lituanienne, les membres français, italiens et turc s’abstenant) du comité exécutif qui prendront la décision oseront désavouer leur président.
Onze ville française et douze stades se pressent au portillon pour accueillir la manifestation, alors que l’UEFA n’exige que neuf stades (2 d’au moins 50'000 places, 3 d’au moins 40'000 et 3 d’au moins 30'000). Du coup, l’éventuel échec de l’un ou l’autre projet en cours (notamment Lille, Lyon et Bordeaux, qui sont un peu enlisés), ne devrait pas remettre en cause la bonne tenue de la manifestation.
La France a l’expérience des grands rendez-vous et bénéfice d’une infrastructure de pointe en matière d’hôtellerie et de transport (enfin, sauf si quelque obscur syndicat décide de prendre l’Euro en otage avec l’une ou l’autre grève).
La gastronomie française garantit quelques bonnes tables aux membres de l’UEFA pendant la compétition. A priori, l’argument est moins décisif que par le passé, sinon Londres n’aurait jamais eu les JO 2012.
Si la France est qualifiée d’office, elle n’aura pas besoin d’un coup de main pour arracher ce ticket qu’elle ne parvient pas à obtenir à la régulière, ça évitera des polémiques.

Les défauts :
A part le Stade de France, la plupart des stades devront être rénovés ou reconstruits, avec encore beaucoup d’incertitudes sur les projets en cours.
Nos voisins tricolores n’ont pas vraiment résolu le problème de la violence dans leurs stades : les enfantillages qui entourent chaque OM-PSG ou la déification d’un «supporter» qui s’embrouille avec les flics à Madrid montrent que la France est complètement larguée en la matière.
A l’heure où la mode est aux investissements durables, il n’est pas très flatteur de constater que, 12 ans après la Coupe du Monde, presque toutes les enceintes rénovées à l’époque ont déjà atteint leur date de péremption. Finalement, France 1998 c’était presque autant du bricolage que son concurrent de l’époque, le Mondial sur tubulaires en Suisse de Frédy Rumo.
Malgré un soutien rhétorique convaincu, le gouvernement n’a pour l’heure promis des fonds n’équivalent même pas au 10% du montant nécessaire à la modernisation des infrastructures ; c’est peu au pays de l’étatisme roi.
Déjà hôte de plusieurs grands événements fixes (Roland-Garros, Tour de France), l’Hexagone veut tout rafler en matière d’organisation de manifestations sportives. Il y a eu Albertville 92, France 98, l’athlétisme à Paris en 2003, le rugby en 2007, Paris 2012, Annecy 2018, éventuellement Marseille 2020 ou 2024… Cette boulimie peut agacer, surtout que les dernières compétitions majeures organisées par la France (JO d’hiver 1992 et Coupe du Monde 1998) ont plutôt été cataloguées bas de gamme par rapport à ce qui s’est fait ailleurs. La quantité plutôt que la qualité, telle semble être la devise tricolore.
La France n’a jamais été, n’est pas et ne sera jamais un pays de football ; en 1998, il avait fallu attendre la victoire finale des Bleus pour qu’un réel engouement se crée autour de l’événement.

Les chances : 50%


Italie : qui veut sauver le Calcio ?

Les atouts :
Grandissime favorite pour 2012, l’Italie s’était fait souffler la politesse par l’Ukraine et la Pologne. Pas sûr que l’UEFA ait envie d’infliger une nouvelle humiliation à l’une des fédérations les plus puissantes du continent.
Le Calcio est dans un état déplorable, entre des stades vétustes et de plus en plus vides, des clubs endettés et des résultats en chute libre en Coupes d’Europe. Seul un électrochoc comme l’organisation d’un Euro pourrait permettre au foot italien de relever la tête. L’UEFA pourrait donc avoir pitié et faire dans le social en aidant un ex-grand d’Europe à revenir au premier plan.
L’Italie est dirigée par un président de club, ancien vainqueur de la Ligue des Champions.
Malgré ses difficultés actuelles, l’Italie reste l’une des nations historiques phares du foot.
Grand pays de tourisme, l’Italie a sans doute les capacités d’hébergement et de transport pour accueillir une telle manifestation.
L’ancien staff de la Juve pourrait être appelé à la rescousse : grâce à un mélange de stéroïdes anabolisants, d’hormones de croissance et de manipulations génétiques, les bulletins (achetés bien sûr) en faveur de l’Italie vont se démultiplier dans l’urne. Le hic, c’est que 48 suffrages pour la candidature transalpine alors qu’il n’y a que 13 votants, ça risque d’être un brin suspect mais on en a déjà vu d’autres avec le foot italien.

Les défauts :
L’Italie a pensé qu’après son échec pour 2012, l’Euro 2016 lui était promis et a un peu négligé son dossier. Aujourd’hui le projet italien est le moins abouti des trois pays en lice.
L’état des stades italiens est déplorable et les projets de rénovation ou de reconstruction ne sont guère avancés. Dans certaines villes, le site du nouveau stade n’est même pas encore défini ! Il paraît donc illusoire que l’Italie puisse livrer ses stades neufs dans le délai fixé par l’UEFA (été 2014), surtout que le pays n’a jamais été réputé pour son efficience en matière de travaux publics. Pire, certaines villes pressenties pour accueillir des matchs seraient aujourd’hui réticentes.
La violence dans les stades reste endémique : comment un pays qui n’a d’autres recours que d’interdire certains déplacements aux supporters dans son championnat national peut-il prétendre accueillir des fans de toute l’Europe ?
Italia 1990 reste peut-être comme la pire Coupe du Monde de l’histoire, et pas seulement au niveau du jeu, avec un public italien qui s’était uniquement focalisé sur son équipe nationale et avait snobé le reste de la compétition ; le souvenir d’images de stades vides et de villes transformées en camp retranché est encore dans toutes les mémoires.
Silvio Berlusconi ne fait pas l’unanimité.
Le gouvernement a longtemps rechigné à soutenir le projet, préférant tout miser sur une candidature de Rome aux JO 2020. Finalement, il s’est ravisé et a soutenu l’Euro 2016 mais le crédit alloué de 600 et quelques millions est généralement considéré comme insuffisant vu l’ampleur des travaux à effectuer.
Corruption, violence, dopage, tricherie, racisme, le foot italien a plus que tout autre été gangréné par les fléaux du football moderne (ce qui explique aussi les stades vides) et on n’a pas l’impression que les dirigeants aient mis beaucoup de zèle pour aller aux fonds des choses et réellement nettoyer tout ça, puisque diverses personnes qui ont trempé dans les scandales susmentionnés figurent encore aux postes clés du foot italien.
Pour l’heure, la candidature ne suscite guère d’engouement populaire ou médiatique. Le syndrome Turin 2006 ressurgit.

Les chances : 30%


Turquie : jamais deux sans trois ?

Les atouts :
La Turquie a déjà été candidate pour 2008 et 2012, un troisième échec serait sans doute assez mal ressenti dans un pays plutôt chatouilleux sur son orgueil national.
Porté par une authentique ferveur pour le foot, le dossier turc est celui qui est le plus à même de surprendre (en bien ou en mal d’ailleurs) par rapport aux candidatures plus conventionnelles de la France ou l’Italie.
La Turquie bénéficie de solides appuis en haut lieu, ce qui explique d’ailleurs qu’elle n’ait toujours écopé que de sanctions symboliques, malgré les innombrables débordements dont ses supporters, entraîneurs et joueurs se sont rendus coupables. Istanbul a même accueilli deux finales de Coupe d’Europe au cours des cinq dernières années (Ligue des Champions 2005 et UEFA 2009).
L’Euro en Turquie, ce serait un coup politique comme les affectionnent souvent les fédérations sportives.
La taille et le potentiel de croissance du marché publicitaire turc ne laissent sans doute pas indifférents les sponsors.
Etonnamment, le dossier turc est le plus abouti au niveau des stades : le stade Atatürk d’Istanbul (75'000 places) pourrait déjà accueillir la finale si elle avait lieu demain, un stade flambant neuf a été inauguré à Kayseri et la construction du nouveau stade du Galatasaray est bien avancée.
Avide de reconnaissance internationale, le gouvernement turc mettra sans doute les bouchées doubles pour faire de la manifestation une grande réussite.
En dernière minute, Fatih Terim pourrait être appelé comme ambassadeur de charme : au programme, manifestations bruyantes sous les fenêtres de l’hôtel des votants la nuit précédant le scrutin, jets ininterrompus d’objets divers durant la séance et présence de gros bras de la mafia à la sortie de la salle.

Les défauts :
Si l’on recense les actes de violence et les débordements dans les stades européens ces trente dernières années, la Turquie arrive largement en tête et l’on n’a pas l’impression qu’il y ait une immense volonté de changer les choses.
Attribuer l’Euro à une fédération dont les dirigeants ont dans un passé récent cautionné l’usage de la violence pour intimider arbitres et adversaires serait un scandale.
Il semblerait que certaines craintes sécuritaires découragent les supporters de se rendre en Afrique du Sud pour la prochaine Coupe du Monde. Pas sûr que l’UEFA souhaite renouveler l’expérience dans un pays où manifester sa joie dans la rue peut représenter un péril mortel.
Les manquements en matière de droits de l’homme, de respect des minorités ou de gouvernance démocratique n’ont jamais empêché un pays d’accueillir une grande manifestation sportive ; en revanche, le manque de stabilité, si. La question kurde, l’islamisation du pays, l’interdiction récurrente du parti vainqueur des élections pour menace à la laïcité du pays, les immiscions de l’armée dans la vie politique ou encore une situation tectonique délicate sont autant de facteurs d’instabilité qui pourraient décourager l’UEFA.
La finale de la Ligue des Champions 2005 avait donné lieu à une monumentale gabegie sur le plan des transports ; on imagine ce que ça peut donner lorsqu’il s’agira de convoyer des supporters à travers cet immense pays (même si la quasi-totalité des sites se trouvent dans la moitié ouest du pays).
Après l’aventurisme d’Ukraine-Pologne et les soucis en découlant, l’UEFA sera sans doute tentée de revenir à quelque chose de moins exotique ; ce d’autant plus qu’après la Belgique, la Hollande, le Portugal, la Suisse, l’Autriche, la Pologne et l’Ukraine, il doit y avoir quelques pressions pour revenir dans un grand pays d’Europe occidentale.
Vous auriez tout été déçus si je n’en avais pas parlé : un Euro en Asie (7 stades sur 9), de qui se moque t’on ? Et pourquoi pas des JO d’hiver au Bangladesh, le Superbowl au Stade de la Pontaise ou l’Oktoberfest à Téhéran ?

Les chances : 20%



source : http://www.cartonrouge.ch/fr/actualite/article/tu-parles-dun-choix/index.html
c'est un site suisse, ce qui explique qu'on parle des "voisins français"

La France et la Turquie bien placés pour accueillir l'Euro-2016

De Keyvan NARAGHI (AFP) – 14 mai 2010

PARIS — Le rapport d'évaluation en vue de l'Euro-2016, publié vendredi par l'UEFA, a confirmé le net avantage qualitatif des dossiers français et turcs, plébiscités par rapport à la candidature italienne, à moins d'un mois du verdict, le 28 mai à Genève.

Les conclusions des experts techniques de l'institution européenne n'ont qu'une valeur indicative puisqu'il reviendra aux 13 membres du Comité exécutif (Michel Platini, le président de l'UEFA, le Turc Senes Erzik et l'Italien Giancarlo Abete ne prendront pas part au vote) de désigner le pays-hôte de ce premier Championnat d'Europe à 24 équipes. Mais l'énoncé du rapport permet déjà de dégager une hiérarchie sur le plan technique.

D'entrée, en ce qui concerne la vision générale du dossier, les experts de l'UEFA ne ménagent pas l'Italie ("pas assez bien expliquée") et accordent en revanche un satisfecit à la France et à la Turquie, donnant le ton du rapport.

Les deux pays se détachent nettement par rapport à leur rival italien sur le plan du soutien de l'Etat, même si un manque d"'informations concernant l'investissement public" est regretté côté français, et que le plan de construction des stades (le manque d'espaces autour du stade de France est toutefois pointé du doigt) mérite d'être amélioré.

La France se rattrape dans le domaine des transports où l'existence d'autoroutes et de deux aéroports internationaux aux abords de Paris et du TGV a convaincu le panel présidé par le Portugais Gilberto Madail.

Ses deux concurrents font pâle figure, la Turquie souffrant de l'absence d'autoroutes (en dehors d'Istanbul et d'Ankara) et d'aéroports (excepté Istanbul et Antalya), alors que l'Italie est encore une fois handicapée par la qualité des documents présentés, qualifiée de "pauvre", et par des installations aéroportuaires "trop petites et mal reliées aux centre-villes".

Plus globalement, la France est considérée comme un très bon élève sur le plan de la technologie, largement devant l'Italie et la Turquie, et fait également la différence sur le plan sécuritaire.

Elle fait par contre jeu égal avec la Turquie au niveau de l'expérience de l'organisation des grands évènements (Mondial-98 et Coupe du monde de rugby en 2007 en France, finale de la Ligue des champions 2005 et Grand Prix de F1 en Turquie). Cet héritage confère un avantage certain à ces deux pays qui y ont acquis "une tradition du volontariat", selon l'UEFA.

Mais ce qui devrait écarter définitivement les Italiens, déjà laissés de côté pour l'attribution de l'Euro-2012, c'est le faible soutien politique enregistré jusque-là.

Si l'UEFA a salué "le soutien de l'Etat et de l'ensemble de la classe politique pour un plan ambitieux d'investissement (plus de 20 milliards d'euros, ndlr)" en Turquie, et un dossier "solide et dépouillé" pour la partie française, elle a surtout insisté sur "le besoin de lourds investissements" et la "structure fédérale" qui constituent de lourds freins pour les Italiens.

"Le match n'est pas joué", s'est contenté de commenter Giancarlo Abete, le président de la fédération italienne.

demain (vendredi 28 mai) à 13h, nous saurons !
Pour le moment, la France tient encore la courde devant la Turquie alors que l'Italie semble plus loin


Selon Thiriez, rien n'est joué
Engagé dans un match à trois avec l'Italie et la Turquie, la France, qui saura vendredi si elle obtient l'organisation de l'Euro 2016, ne veut surtout pas aller plus vite que la musique. Mais vivement quand même qu'on sache. Pour Frédéric Thiriez, «c'est l'avenir du foot français qui se joue».

Un jour. Vendredi à 13h00, tout le monde sera fixé. D'ici là les pronostics vont bon train. Chacun y va de sa petite déclaration. Jeudi dans L'Equipe, c'est Frédéric Thiriez, le président de la Ligue (LFP), qui rappelle les enjeux économiques de cette attribution. «Organiser une telle compétition, c'est la possibilité de laisser derrière nous un très bel héritage avec des stades neufs ou rénovés, explique-t-il. Cette modernisation est une nécessité. C'est l'avenir du foot français qui se joue.»
Si à 24 heures du verdict la France fait figure de favorite, le patron de la LFP se veut toutefois prudent jusqu'au bout, la Turquie ayant effectué un forcing effréné ces derniers jours. Le précédent Paris 2012 (NDLR, c'est Londres qui a finalement obtenu l'attribution des Jeux Olympiques) toujours dans les esprits, il ne s'agirait pas d'encaisser un deuxième revers de la sorte, et d'affilée. «Rien n'est joué, prévient Thiriez. C'est la raison pour laquelle nous avons décidé de rester modestes et d'éviter de prétendre que nous sommes les meilleurs. Il faut respecter les votants.»
Un nouvel affront, qui reste possible tant que l'annonce n'a pas été officialisée, ne serait néanmoins pas un drame, selon Thiriez, qui s'efforce de préparer le terrain au cas où. «La quasi-totalité des projets ne sont pas Euro-dépendants. Ils se réaliseront de toute façon», prévient-il. Mais il n'est pas sans savoir que les clubs professionnels en auraient grand besoin. En 2008-2009, leur déficit cumulé était de 34 millions d'euros. En 2009-2010, il «sera de l'ordre» de 100 millions. Et «la saison suivante, je crains que ce ne soit pire encore», annonce-t-il. Pourvu donc que...


Sarkozy vendredi à Genève

L'Elysée a annoncé jeudi que le président de la République, Nicolas Sarkozy, se rendra vendredi à Genève pour apporter son soutien à la candidature française dans l'organisation de l'Euro 2016, dont le pays hôte sera connu le jour même. Cette annonce intervient alors que la France est annoncée comme favorite, talonnée par la Turquie et loin devant l'Italie. En 2005, alors qu'elle briguait l'organisation des Jeux Olympiques 2012, finalement attribuée à Londres, le président de l'époque, Jacques Chirac, avait aussi effectué le déplacement jusqu'à Singapour. En vain.
Cette fois encore, en espérant éviter une nouvelle déconvenue, Nicolas Sarkozy s'est beaucoup impliqué dans le dossier. A la mi-janvier, il avait notamment rencontré personnellement Michel Patini, le président de l'UEFA, et Raymond Domenech, le sélectionneur de l'équipe de France.

Et c'est la France qui gagne !!!

C'est donc en France que se tiendra l'Euro 2016. Michel Platini a retourné à Genève l'enveloppe portant le nom de son pays natal, qui a déjà organisé cette compétition à deux reprises, en 1960 et en 1984. Mais que ce que fut serré !

L’Italie, la Turquie et la France. Voilà les trois nations qui se disputaient l’organisation de l’Euro 2016. Et c’est donc la France qui la remporte au terme d’une matinée marquée par l’ultime présentation des différents dossiers. La France en a profité pour mettre en avant son ambassadeur numéro 1, Zinédine Zidane et même le président Nicolas Sarkozy s’est déplacé pour offrir un dernier discours.

Ce fut peut-être décisif, car le résultat fut très serré. Le premier tour de scrutin a été fatal à l’Italie et renvoyait Français et Turcs quasiment dos à dos. Au deuxième tour, la France l’a emporté avec 7 voix contre 6 ! C’est donc d’un rien qu’elle hérite de l’organisation de la compétition continentale.

C’est également une très bonne nouvelle pour la rénovation et le développement de nos stades. Pour l’Euro 2016, il faudra rénover 7 d’entre eux : le Parc des Princes (Paris) , Felix Bollaert (Lens), La Meinau (Strasbourg), Marcel Picot (Nancy), Geoffroy Guichard (Saint-Etienne), Stade Vélodrome (Marseille) et le Stadium (Toulouse). Quatre seront construits : à Bordeaux, Lyon, Lille et Nice. Le chantier est énorme, mais la France a enfin la carotte qui fera bouger les choses.

Tant mieux pour le football français !!!

Ca va nous permettre d'avoir des stades rénovés + des stades neufs

Et en plus on aura pas besoin de faire les qualifs, vu comment c'était difficile pour le mondial de cette année c'est plutôt bien

Je pensais surtout au stade et à l'économie du pays. Mais tu as raison, le fait de ne pas devoir passer par les qualif est franchement une bonne nouvelle !!

On va avoir des stades qui ressemble à quelque chose et ça va peut etre pousser l'avancer d'OL plus rapidement

Un succès et des chantiers

L'obtention de l'Euro 2016 est une bonne nouvelle pour l'économie du football en France, à condition toutefois de ne pas manquer les étapes suivantes. Voilà le diagnostic de deux experts, Vincent Chaudel, responsable Sports d'Ineum Consulting, et Férédric Bolotny, économiste associé au CDES (Centre de droit et d'économie du sport).



«Vincent Chaudel, Frédéric Bolotny, que change la victoire de Genève pour la modernisation des stades ?
VC - Sans l'Euro 2016, certains projets seraient sortis de terre de toutes façons mais d'autres auraient pu être remis en cause. C'est ce qui s'est passé pour beaucoup de projets d'équipements après l'échec de la candidature de Paris aux Jeux de 2012. Avec l'attribution de l'Euro, les lignes vont bouger. L'Etat s'est engagé à hauteur de 150 millions d'euros, sur un investissement total de 1,7 milliard pour douze stades. La nouveauté par rapport à 1998, où l'essentiel du budget est allé au Stade de France qui n'a pas de club résident, c'est que cette fois les nouveaux stades et ceux rénovés font partie du Championnat de France.

FB - L'Euro va débloquer ou accélerer les projets. La participation de l'Etat va être concentrée sur les stades, à l'exception d'autres investissements lourds comme les transports dont la France est bien dotée. Ce coup de pouce devrait avoir un effet d'entraînement non négligeable sur les investissements privés, à travers les PPP, les partenariats public-privé, qui seront la clé de voûte du financement et de l'exploitation des futures enceintes. Cet effort de modernisation peut faire entrer les clubs français dans un cercle économique vertueux. Il aura aussi des conséquences positives sur l'emploi, mais pas sur la croissance, ne rêvons pas.

Les nouveaux stades sont-ils, comme on le dit partout, le moteur de la croissance économique des clubs pour les dix prochaines années ?
VC - Je dirais plutôt que c'est la condition sine qua non à leur développement. Mais un stade, il faut aussi le remplir et donner envie aux fans d'y revenir. L'Euro est une très bonne nouvelle, à condition que le football français sache répondre aux attentes du nouveau public qui viendra garnir les tribunes. La victoire de Genève créé des obligations de performance, sportive bien sûr mais pas seulement, aux clubs concernés.

FB - Les stades seront de plus en plus des équipements multifonctionnels dont la rentabilité ne sera pas cantonnée au spectacle sportif, à deux matches de football par mois. C'est l'une des réponses économiques à l'aléa sportif, la fameuse "glorieuse incertitude du sport". L'autre enjeu majeur est la professionalisation du secteur, à travers notamment de ce que l'on appelle la GRC, la gestion de la relation client. La structure commerciale devra être à la hauteur de l'équipement.

Quels sont les obstacles qui peuvent se dresser face aux nouveaux stades ? Les associations de riverains ? Certaines collectivités locales ?
VC - Peut-être, mais je crois plutôt que l'attribution de l'Euro aura un effet accélerateur, en particulier en matière de réglementation, par exemple sur l'accessibilité aux stades privés par des voies publiques. Un projet comme celui de Lyon va sans doute avancer plus facilement désormais. Ce qui peut en revanche plomber demain les comptes d'un nouveau stade, c'est que le club résident ne soit plus dans l'élite au moment de sa mise en service. C'est pourquoi le modèle économique de chaque stade devra s'appuyer sur des données crédibles incluant ce type d'hypothèse.

FB - Nous avons peu de recul en France sur les mariages à trois qui seront la règle dans les stades. Comment les collectivités, les clubs et les exploitants s'entendront-ils pour se partager le gâteau ? C'est une question majeure. Les clubs y trouveront-ils leur compte ? Chacun a en tête les expériences malheureuses de la FFF et de FFR au Stade de France. L'entente entre les acteurs travaillant ensemble dans chaque stade sera un facteur clé de la réussite.»

réactions

Thiriez
Le président de la Ligue de Football Professionnel Frédéric Thiriez a qualifié la victoire de la candidature française à l'Euro 2016 comme étant «un remède contre cette période de crise économique.» «Ce programme considérable de modernisation et de création de stades va contribuer à la relance économique, a souligné Thiriez. N'oublions pas que ces douze stades, c'est 15 000 emplois nouveaux entre maintenant et 2014, et 4 500 emplois en phase de fonctionnement.»

Platini
Michel Platini, le président de l'UEFA, a estimé que l'organisation de l'Euro 2016, attribuée vendredi à la France, était «un grand soulagement pour le foot français qui en avait besoin, pour refaire ses stades et rivaliser avec les autres pays.» Platini a aussi parlé de ses anciens concurrents. «Moi je suis très ami avec les Turcs, j'ai un nom à consonance italienne, j'ai fait toute ma carrière en France (et à la Juventus de Turin)... C'est compliqué», a-t-il dit. Enfin il conclut : «On a eu trois candidatures exceptionnelles qui ont fait un boulot extraordinaire. Cette élection est la preuve que l'UEFA est démocratique. Si le président était un despote, le résultat aurait été 13-0-0.»
Michel Platini a aussi tenu à souligner que la venue du président de la République Nicolas Sarkozy avait «fait pencher la balance.» «Je crois que son arrivée a été importante, a-t-il dit. Déjà la dernière fois, il y a quatre ans pour Pologne-Ukraine, le président de la République était venu. La présence de Nicolas Sarkozy a fait pencher la balance. Ca s'est joué à 7-6. Donc je pense que c'est bien qu'il soit venu»

Sarkozy
Le président de la République, Nicolas Sarkozy, s'est dit «très heureux, très honoré», que la candidature française ait été retenue pour l'organisation de l'Euro 2016. «Je voudrais juste dire combien nous sommes heureux d'être le pays organisateur de l'Euro, a réagi M. Sarkozy quelques minutes après l'annonce. Je voudrais féliciter toutes les équipes de la Fédération, de la Ligue, je voudrais remercier tous les joueurs de football, Willy Sagnol, Zinedine Zidane, Youri Djorkaeff, Christian Karembeu, je voudrais remercier Roselyne Bachelot, Rama Yade et vous dire combien nous sommes contents de ce choix, pour tous les supporters français, pour tous les passionnés de football.»
Le président de la République a par ailleurs assuré que tous les engagements pris pour améliorer les infrastructures seront tenus par les pouvoirs publics : «On va faire nos meilleurs efforts pour que les 24 nations soient reçues merveilleusement en France, on va se mettre au travail pour les stades, les rénovations de stades et les constructions de stades. On est très heureux, très honoré. L'Etat français est là, tout ce que nous avons dit, nous le ferons, ce n'est pas l'engagement de la Fédération ou de la Ligue, mais l'engagement de tout un peuple. Tous les Français attendent cet évènement.»


Escalettes
Le président de la FFF s'est dit très ému après que la France ait décroché l'organisation de l'Euro 2016. «L'émotion m'envahit de penser qu'en 2016 la France accueillera l'Europe du football, a-t-il déclaré. Les membres du comité exécutif ont apprécié nos efforts, nous ont fait confiance. Ce qui compte c'est d'avoir la confiance de l'UEFA. Cette confiance ne sera pas trahie. C'est une belle journée pour nous !» De son côté, la secrétaire d'Etat aux sports Rama Yade a assuré qu'elle n'aurait «jamais cru vivre un moment pareil dans sa vie.» «C'est un moment historique, a-t-elle dit. Ma chance c'est que ce ministère des sports, c'est le ministère du bonheur et des bonnes nouvelles, souvent, parce que c'est des grands moments d'émotion nationale.»
Jean-Pierre Escalettes, comme Rama Yade, ont tenu aussi à rendre hommage à la Turquie et à l'Italie, dont la candidature n'a pas été retenue. «J'ai une pensée pour nos amis de la Turquie et de l'Italie, je me mets à leur place, j'imagine leur déception et leur frustration après des mois et des mois de travail... Bonne chance au foot italien et au foot turc», a-t-il dit. «Je salue l'Italie et la Turquie qui ont présenté de très bons dossiers, donc ils n'ont pas de regrets à avoir», a déclaré la secrétaire aux sports.

Houillier
Le directeur technique national a estimé que l'obtention de l'Euro 2016 par la France jeudi représentait «une locomotive» qui allait entraîner le football français jusqu'en 2016. «Ca symbolise un peu le fait que c'est plus que du football, a expliqué l'ancien entraîneur de Liverpool. C'est plus la victoire de la France, qui va de la jeunesse avec l'image de ce petit Nathan jusqu'au président de la République qui a terminé cette dernière présentation. En terme d'énergie et de moral, sur le plan psychologique, c'était très important de gagner cette organisation».

Zidane
Zinedine Zidane, qui a apporté son soutien à la candidature française, a exprimé sa grande joie devant ce triomphe français, en ajoutant qu'il n'était pas «un expert pour les grands discours». «Pour tous les Français, ce sera formidable parce que ça rappellera 1998, beaucoup de choses, a-t-il expliqué. Moi qui l'ai vécu en tant qu'acteur, je le vivrai en tant que spectateur.» Zidane est aussi revenu sur sa contribution et sur le soutien qu'il a apporté au dossier français. «Je me devais de le faire. L'équipe de France m'a apporté tellement de choses dans la vie que je me devais d'être là, tout simplement.»
Enfin il conclut : «Je me dis juste que ce que j'ai fait sur le terrain était tellement important pour moi, qu'aujourd'hui j'avais envie, en accompagnant tous ces gens, de le revivre de l'extérieur.»