[NHL] - Infos diverses

Richard Zednik va mieux

Coupé au niveau de la carotide par un patin, Richard Zednik a subi une opération qui lui a sauvé la vie.

Coupé par le patin de son coéquipier, Olli Jokinen, Richard Zednik a subi une intervention chirurgicale, la nuit dernière, qui lui a sauvé la vie. L’attaquant des Florida Panthers souffrait d’une plaie profonde au niveau du cou et la carotide était touchée. Zednik, hospitalisé à Buffalo, serait désormais dans un état stable.

L'action n'est pas très imprèssinnante, mais ca doit faire mal !!!
Bas de bol pour 3 cm.

Huet lâché par Montréal



Malgré de bonnes statistiques et des résultats positifs, Cristobal Huet a été cédé aux Capitals de Washington, mardi, en retour d’un modeste deuxième choix de Draft en 2009 ! Bob Gainey, directeur général des Canadiens de Montréal, est l’auteur de ce simulacre d'échange.

Tout ça pour ça… Des annonces, des promesses, des noms dévoilés ouvertement à la presse, une volonté d’apporter un plus en attaque, et finalement rien en poche… Et à l’inverse, un gardien jusque-là dans le rythme qui vous file entre les doigts. Pour, de surcroît, une récolte dérisoire en retour. Cette journée de mardi restera probablement longtemps dans la mémoire des fans des Canadiens de Montréal comme celle de l’incompréhension et de la frustration. Envers Bob Gainey, principalement, le directeur général des Canadiens, incapable d’attirer un «joueur d’impact», comme il l’avait laissé entendre.

Cristobal Huet s’en est donc allé, l’âme en peine, vers un concurrent direct aux Play-offs, Washington (actuellement 9e), et Montréal, lui (5e), ne s’est aucunement renforcé. Le gardien français était évidemment susceptible de partir (son back-up, Carey Price, poussait fort à la porte derrière, et surtout le contrat du Français touchait à son terme), mais de là à récolter en retour un choix de deuxième ronde à la Draft 2009, il y a bien plus qu’un pas que beaucoup de GM n’aurait jamais osé franchir outre-Atlantique. Après tout, l'essence même des échanges est de prendre un risque. Mais dans le cas d'Huet, tout de même, cela fait un peu désordre. Les réactions, d'ailleurs, s’enchaînaient mardi sur tous les forums de hockey nord-américains pour dénoncer une décision digne « d’une blague», selon certains.

Huet amer
«J’aurais aimé pouvoir continuer avec cette équipe, je me sentais bien ici, mais malheureusement, ça se termine comme ça…». Cristobal Huet, lui, n’a pas cherché à cacher ses sentiments bien longtemps, mardi, devant les médias québécois. Regard dans le vide, mine déconfite, le gardien tricolore en avait gros, très gros, sur le cœur. Finis donc les espoirs de disputer de nouveau les Play-offs avec l’équipe la plus prestigieuse au monde. Fini, aussi, ce soutien du public francophone du Centre Bell. Direction Washington, également candidat aux phases finales, avec en attaque l'excellent Alexander Ovechkin, joueur le plus spectaculaire de la NHL. Ses statistiques (92 % en moyenne d’arrêts par match, 21 victoires, 12 défaites contre 12 victoires, 9 défaites et 90 % d’arrêts par match pour Carey Price) n’auront curieusement pas suffi à installer confortablement Huet dans les buts cette saison. La faute à un climat typiquement montréalais, consistant à surveiller de très (trop ?) près l’attitude du gardien à chaque match depuis le départ d’un certain Patrick Roy. La faute à une condition physique, aussi, parfois déficiente, à des mauvais matches ces derniers jours…

Mi-décembre, déjà, dans notre article intitulé «Huet doit-il partir ?», Sport24.com voyait dans la défiance des dirigeants montréalais à l’égard d’Huet une certaine forme d’irrespect (plus que n’importe quel gardien, l’Isérois était placé sous surveillance quasi systématique). En somme, c’était à peu près quatre matches très bons suivis de deux rencontres moyennes et Huet se retrouvait sur la touche, encore et encore. Déjà, ses jours étaient semble-t-il comptés dans les buts des Habs. Alors au fond, cette séparation ratée, presque grotesque au vu d’un échange aberrant, ne surprend qu’à moitié.

Hossa renforce Pittsburgh
Mardi, toutes les chaînes TV sportives américaines plaçaient ainsi Montréal comme les grands perdants de cette dernière journée de transfert. Perdre Huet et ne rien gagner en retour, voilà le résultat des courses de Bob Gainey en vue des Play-offs. Certes, cela permettra à court terme d’alléger un peu la masse salariale du club, mais tout de même… Rappelons juste que Gainey, s’il a été un joueur exemplaire, reste le GM qui, par exemple, a laissé filer Iginla de Dallas à Calgary, qui a échangé Ribeiro contre un défenseur finlandais qui, un an après, joue en Suisse, a bradé Théodore contre Aebischer ou encore laissé filer Brière l’été dernier...

Et la déception était encore plus grande car Marian Hossa, pourtant à quelques mètres de là puisque son équipe jouait le soir même à Montréal, s’est finalement envolé pour Pittsburgh. Il y rejoindra Crosby, Malkin et compagnie. Les Penguins, avec ce renfort, se placent pour l’obtention de la Stanley. Mais ils perdent dans le deal Christensen, Armstrong, Esposito et leur premier choix de Draft. Pas une petite perte, de quoi mettre pas mal de pression sur les épaules d’Hossa. A Dallas, Brad Richards et Holmqvist débarquent, tandis que Jokinen, Smith et Halpern font le chemin inverse. Buffalo perd Brian Campbell qui s’envole pour San Jose. Enfin Peter Forsberg effectue son retour au jeu après plusieurs mois d’absence pour des pépins physiques. Le Suédois rechaussera les patins avec Colorado, son ancien club, tout comme Adam Foote.

je vais plus voir Huet au centre Bell

C'est dommage qu'il ait été un peu poussé vers la sortie...Il y aura fait quand même de très belles choses.

«J’aurais aimé pouvoir continuer avec cette équipe, je me sentais bien ici, mais malheureusement, ça se termine comme ça…». Cristobal Huet, lui, n’a pas cherché à cacher ses sentiments bien longtemps, mardi, devant les médias québécois. Regard dans le vide, mine déconfite, le gardien tricolore en avait gros, très gros, sur le cœur.

Hockey - NHL - Montreal qualifié

En tête de sa conférence, Montreal est devenue la première équipe à assurer son billet pour les play-offs lundi grâce à sa victoire sur les Senators (7-5). L'ancienne équipe de Cristobal Huet prend sa revanche sur la saison dernière où elle avait manqué la qualification de très peu : avec 96 points (43 victoires, 24 défaites, 10 défaites aprés prolongation), les Canadiens ne peuvent plus être rattrapés par les Capitals, 9es de la Conférence. La victoire contre les Senators aurait pu être plus impressionnante sans la réaction tardive d'Ottawa : Montreal menait 7-1 après deux tiers-temps avant de prendre quatre buts dans les vingt dernières minutes.

Un choc à plus d'un titre

Entre les expérimentés Detroit Red Wings, vainqueurs à dix reprises du trophée par le passé, et les fougueux Pittsburgh Penguins, presque novices dans l'exercice car « seulement » sacrés deux fois au début des années 90, la 114e finale de la Coupe Stanley s'annonce comme un véritable choc de générations. Tandis que Detroit est clairement annoncé comme le favori, Pittsburgh compte bien se défendre bec et ongles pour donner du fil à retordre aux superstars du Michigan.

Et le moins qu'on puisse dire, c'est que les partenaires de Sidney Crosby en ont largement les moyens. Avec leur jeune prodige, plus jeune capitaine de l'histoire de la NHL, les Penguins possèdent une arme redoutable, capable de faire céder toutes les défenses adverses à tout moment. Auteur de cent points durant la saison, le Canadien sera donc l'atout numéro un de Pittsburgh dans sa quête de titre. Certains osent même le comparer à Wayne Gretzky, considéré comme le meilleur joueur de tous les temps. Le compliment est de taille. Ce qui n'empêche pas Ray Shero, le manageur du club, d'associer aussi tout son effectif à la réussite actuelle de son équipe. «Nous avons une équipe toute jeune. Mais nous avons aussi des très bons vétérans qui sont déjà allés jusqu'au bout comme Petr Sykora, Gary Roberts et Daryl Sydor, qui sont pour nous les voix de la raison», explique-t-il. Après avoir éliminé tour à tour les New York Rangers, les Ottawa Senators et les Philadelphia Flyers, les Penguins sont «prêts à franchir l'étape suivante» selon leur manageur. Reste à savoir s'ils en seront capables.

Car face à une brillante mais jeune formation de Detroit, les Red Wings, meilleure équipe américaine derrière les intouchables Canadians de Montréal, semblent sans faille. Comme depuis le début de la saison, les joueurs de Detroit s'appuieront à nouveau sur leur solide défense pour espérer l'emporter. Mais pas seulement. Avec une moyenne d'âge de 32,2 ans, les partenaires de Dallas Drake connaissent les fautes à éviter à ce stade de la compétition. «Bien sûr, nous sommes plus vieux, indique l'ailier droit canadien, mais je pense que ça n'a pas grand chose à voir avec le résultat». Nul doute qu'une certaine dose de calme et d'expérience dans les moments clés ne leur fera pas de mal. Tout comme une victoire à domicile samedi, pour débuter la série. (Avec AFP)

Le programme:
Match 1 (24 mai): Detroit - Pittsburgh
Match 2 (26 mai): Detroit - Pittsburgh
Match 3 (28 mai): Pittsburgh - Detroit
Match 4 (31 mai): Pittsburgh - Detroit
Match 5 (si nécessaire, 2 juin): Detroit - Pittsburgh
Match 6 (si nécessaire, 4 juin): Pittsburgh - Detroit
Match 7 (si nécessaire, 7 juin): Detroit - Pittsburgh

Merci pour ton article NiT, j'attends ces duels avec impatience !!!

pour le 1er match je miserai les Pinguins certainement !

Un autre petit article pour mieux connaître les Red Wings...

Detroit, parole à l’expérience

A 46 ans, Chris Chelios est encore au top

A l’image de leur capitaine, Nicklas Lidstrom, 38 ans, les Red Wings de Detroit abordent cette finale face à Pittsburgh avec l’avantage du vécu. Huit joueurs étaient ainsi déjà présents lors du dernier sacre de 2002.

Il pourrait presque l'appeler fiston. Nicklas Lidstrom, 38 ans, capitaine de Detroit, a quasiment le double de Sidney Crosby, seulement 20 ans, le capitaine pennsylvanien. Comme un symbole, les deux joueurs croiseront le fer, samedi, pour la première finale de l’histoire entre ces deux équipes. Un choc sur fond de duel entre expérimentés et jeunes pousses, donc, mais aussi et surtout entre des joueurs remplis de talents. Si sur le premier point, Detroit dispose d’un bel avantage, question brio, il y a match.

Chelios, 46 ans et toujours fringant
Dans cette équipe de Detroit au profil ainsi bien plus mature que son adversaire, un autre joueur a valeur d’exemple. Chris Chelios, 46 ans, tient toujours son poste à la ligne bleue. Il a remporté sa première Coupe Stanley avec Montréal en 1986… Une époque où beaucoup de joueurs évoluaient encore sans casque. Une époque où Guy Lafleur n’était pas encore revenu au jeu… Une époque, aussi, où Sidney Crosby n’était pas encore conçu. Et dans le même registre, treize joueurs des Penguins n’étaient pas encore nés quand Chelios débutait sa carrière universitaire (ndlr: en 1980).

Chris Chelios a donc tout de cette vraie figure, de cette gueule, même, qui caractérise Detroit. Dans cette NHL qui regorge de pépites en devenir, il est le véritable étendard de tous ces joueurs sur le déclin qui aiment bien trop ce sport pour y renoncer (Hasek en est un autre exemple). A ses côtés, Lidstrom est le meilleur défenseur de la Ligue depuis dix ans, et Brian Rafalski est cet arrière offensif que chaque coach aimerait avoir entre ses mains. Avec ces deux derniers, les Red Wings peuvent dormir tranquilles.

Zetterberg et Datsyuk en mission
Ambassadeurs d’une Europe partie à la conquête de la NHL, Henrik Zetterberg et Pavel Datsyuk ont succédé à Yzerman, Hull, Federov et cie dans le rôle de leaders de l’attaque des Wings. Ils ont bouclé une saison de rêve, et contribué grandement à la conquête de la première place à l'Ouest et du trophée Président. Zetterberg est l’actuel meilleur pointeur des Play-offs avec Crosby (21 points), et Datsyuk a complété lui 19 points. Les deux flèches risquent d’être utilisées à foison par Mike Babcock lors de cette finale. D'ailleurs, la gestion des trios sera l’une des clés de la réussite ou non de Detroit.
L’un des autres éléments majeurs des Wings se nomme Johan Franzen, meilleur buteur de ces séries éliminatoires (12 buts), malheureusement blessé pour le début de la série. Là-aussi, la question sera de savoir si Babcock parviendra à équilibrer ses trios, et colmater l'absence de Franzen sans perdre ce style de jeu très fluide, très rapide, de son secteur offensif. L'enjeu est de taille pour l'ancien technicien d'Anaheim, sans doute conscient que rarement ces derniers temps, une finale n'a opposé à ce point deux formations bâties pour l'attaque.

Osgood, l'inconnu
Enfin, comme d'habitude, une finale de la Stanley devra se gagner avec un bon gardien. Et Chris Osgood, qui a remplacé Dominik Hasek lors de la première série, s'est mis au niveau. Mieux, même, car il a aujourd'hui la plus faible moyenne de buts encaissés (1,60), et le troisième taux d'arrêts (93 %). Si le gardien américain a parfois fait preuve d'une grande irrégularité, il semble très serein lors de ces séries. A suivre, tout de même. S'il devait flancher, Hasek pourrait toutefois prendre le relais.
Avec une moyenne d'âge de 32 ans, les Red Wings partent a priori légèrement favoris face à de jeunes Penguins. Six ans après son dernier trophée, Detroit, qui s'est autoproclamé "Hockey Town", dispute sa quatrième finale en onze ans. L'équipe n'est plus tout à fait la même, mais la notion de collectif, elle, n'a pas changé. Et mine de rien, à petits pas, cette équipe pourrait, en cas de succès, monter sur le podium des formations les plus titrées, derrière Montréal (24 Coupes) et Toronto (14).

pfff en fait c'est trop chaud ces matchs mdr !
il faut les jouer ou les eviter tu crois ???

Ca risque d'être serré...
L'expérience face à la fougue. Je miserai sur les Wings pour la victoire finale.

En tout cas, je ne pense pas qu'ils lâcheront le Game 1 chez eux.

C'est bon j'avais joué les Red Wings @1.90, un petit 4-0 pour commencer la série...

Pittsburgh sort la tête de l'eau


[Sidney Crosby a permis aux siens de revenir dans la Stanley Cup]

Home, sweet home. De retour chez eux, les joueurs de Pittsburgh ont enfin trouvé le chemin des filets dans cette coupe Stanley. Largement dominés lors des deux premiers matches (défaites 4-0 et 3-0), les Penguins ont trompé à trois reprises celui qu'ils commençaient à croire invincible, Chris Osgood, le gardien de Detroit. Suffisant pour s'imposer 3-2 et revenir dans la finale du championnat qu'ils n'avaient plus disputé depuis 1992. Samedi, ils espèrent enregistrer une neuvième victoire consécutive dans leur patinoire pour revenir à hauteur des Red Wings.

Pittsburgh a retrouvé son attaque
Les supporters des Penguins ont enfin les réponses aux questions qu'ils se posaient depuis lundi et la deuxième défaite de leur équipe. La principale portait sur la stérilité d'une attaque pourtant ultra-performante lors de la saison régulière (3 buts en moyenne par match). Mercredi, elle s'est réveillée, dans le sillage du jeune prodige Sidney Crosby (photo Reuters). Le Canadien de 20 ans a ouvert le score en fin de première période, de quoi soulager toute l'équipe. «Il nous fallait ouvrir le score, peu importe le joueur, peu importe la manière», a expliqué Crosby à l'issue de la rencontre. Il a ensuite doublé le score au début du deuxième tiers-temps (23e) alors que son équipe jouait en supériorité numérique. Celui que l'on compare déjà à la légende Wayne Gretzky a réussi son doublé sur ses deux premiers tirs. Une belle revanche pour un joueur et une équipe qui n'ont cessé de pilonner Chris Osgood lors des deux premières manches. Le siège a, cette fois, été mené par les Red Wings, auteurs de 16 tirs sur le but du Canadien Marc-André Fleury dans l'ultime tiers-temps. La réduction du score en deuxième période par Johan Franzen a été suivie du troisième but des Penguins par Adam Hall. Puis le Suédois Mikael Samuelsson a pu entretenir pendant six minutes l'espoir pour Detroit avec son troisième but en trois matches.

L'autre interrogation portait sur les gardiens. Marc-André Fleury a réalisé une solide partie et s'est maintenu dans sa moyenne (32/34). Chris Osgood a lui (enfin) craqué. Mardi, il était devenu le quatrième gardien de l'histoire de la Coupe Stanley à ne pas prendre de but lors des deux premiers matches de la finale. Mercredi, sur 24 tirs, il n'a pu en arrêter «que» 21. Les Penguins n'ont plus qu'à espérer que l'effet Pittsburgh se poursuive jusqu'à samedi, jour du match 4. En cas de défaite, les Red Wings joueraient la victoire finale chez eux. Là même où Chris Osgood a pris l'habitude de briller.

NHL - Accident mortel pour Luc Bourdon

Le jeune défenseur des Canucks de Vancouver (NHL), Luc Bourdon, est décédé jeudi dans une collision entre sa moto et un camion au Nouveau-Brunswick, dans l'est du Canada. Dixième choix de la draft en 2005, Bourdon, âgé de 21 ans seulement, était l'un des grands espoirs du club canadien, avec lequel il avait joué 27 matches cette saison et inscrit deux buts.

Le club a réagi à ce drame sur son site internet : «Luc était un joueur extrêmement talentueux avec un brillant avenir devant lui. Il avait la passion du hockey et était l'un des membres importants de notre équipe, que ce soit sur la glace ou en dehors. Il va beaucoup nous manquer.» Bourdon avait également porté le maillot de l'équipe canadienne au Championnat du monde junior en 2006 et 2007.

arf, apres Sterchelé en football, encore un sportif qui quitte notre monde...

Paix à son âme :sleep:

NHL - Detroit, le subtil équilibre



Un peu à l'image des Boston Celtics et des Los Angeles Lakers en NBA, les Detroit Red Wings ont mélangé la continuité et la nouveauté en gagnant la Coupe Stanley (4-2), mercredi soir, grâce à leur succès sur la glace des Pittsburgh Penguins(3-2).

Detroit est la franchise américaine la plus titrée de l'histoire de la NHL avec cette onzième Coupe Stanley. La continuité donc. «L'histoire est très présente dans cette équipe qui jouit d'une grande tradition, nous avons vu quelques uns des anciens joueurs venir nous voir, donc je suis très fier d'en être le capitaine», a commenté le Suédois Nicklas Lidström (Photo Reuters), premier Européen à soulever le trophée avant les autres. La nouveauté donc. Mais qui n'a pas marqué tout le monde... «Je ne savais pas que Niklas était le seul européen (à être titré en tant que capitaine)», a avoué le MVP des play-offs, Henrik Zetterberg (à droite, avec la barbe), auteur du but du 3-1 dans le troisième tiers.

Lidström : «On n'a pas paniqué»
«Cela fait longtemps que je suis là (depuis 1991). J'ai vu Steve Yzerman soulever le trophée trois fois (1997, 1998 et 2002)», se rappelle Lidström. «A mon avis, Nicklas est un leader et un capitaine phénoménal grâce à son équilibre et sa technique», s'est extasié son coach , Mike Babock, qui n'a pas hésité à tout bousculer en remplaçant Dominik Hasek par Chris Osgood au premier tour des play-offs. «L'histoire d'Ozzie(Osgood) est fantastique, estime Babcok. Quand vous changez de buteur au premier tour des play-offs, ca veut dire d'habitude que trois jours plus tard, vous êtes à la pêche, et pas que que vous gagnez ensuite quatorze matches de plus.» Oui, mais quand vous terminez en tête de la saison régulière, cela laisse tout de même quelques espoirs.

«On a fait une bonne saison régulière et on a été capable de transposer ça en play-offs, savoure Lidström. Nous avons connu une défaite difficile l'an dernier en finale de conférence contre Anaheim, mais la plupart des gars étaient dans cette équipe. (...) L'expérience a vraiment quelque chose à voir avec cette victoire. Je pense qu'elle a donné beaucoup de calme à toute l'équipe. On n'a pas paniqué». Même quand Pittsburgh est revenu à 3-2 en gagnant le match 5 à Detroit. «C'est sûrement l'une des séries les plus difficiles que j'ai jouées», a reconnu Osggod. «On a été battus par une équipe de qualité. Ils l'ont montré tout au long de la saison et des play-offs. Il méritent de gagner», a déclaré, fair-play, l'entraîne des Penguins Michel Therrien.

Hasek prend sa retraite

Le légendaire gardien tchèque Dominik Hasek a annoncé lundi qu’il mettait un terme à sa carrière.

Après 16 saisons passées en NHL, Dominik Hasek a annoncé lundi qu’il mettait un terme à sa carrière. Le mythique gardien des Red Wings de Detroit se retire donc sur une ultime Stanley Cup.

Il faut toujours se retirer sur un exploit, surtout après 16 ans de NHL :)

Belle carrière en tout cas ! Il a gagné assez de blé en + lol